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 Chroniques de l'avant garde

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Duade

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MessageSujet: Chroniques de l'avant garde   Chroniques de l'avant garde EmptyLun 22 Juin - 17:14

Chroniques de l'avant-garde : Chapitres 1


Mes pas sont lourds dans l'herbe du pays charr, la cendre des bûchers me chatouille le nez. Mes muscles sont douloureux, des déchirures ont pris places un peu partout sur mon armure. La bataille a été rude, les charrs avaient résisté malgré notre embuscade. Nous avions perdu quelques hommes et femmes sur la cinquantaine de combattants que nous étions. Des braves gens avec une famille qui les attendait à l'œil, une famille qu'i ne reverront jamais. Un sentiment de tristesse m'envahit, certains de ces morts étaient mes amis, j'avais oublié comme la guerre nous prive d'amour et d'amitié tout en nous insufflant de la haine. Je vous parle , je vous parle, mais je ne me suis pas encore présenté. Je me nomme Sam, et je suis un assassin. Mon nom importe peu. Je vois votre répulsion. Ais-je honte d'avoir tué des gens ? Non pas le moins du monde, il devait mourir telle était la volonté de Grenth ou de Lyssa. Vous voulez connaître mon histoire ? Très bien je vais vous la raconter, mais je n'ai eu qu'une simple vie de joie et de tristesse.

J'ai toujours vécu dans le conclave des Assassins, apprenant l'art des ombres. Et le fléau est arrivé, détruisant, tuant, anéantissant hommes, femmes, enfants, animaux. J'ai dû tuer mes meilleures amies et ma famille à cause du fléau. Je me suis mis alors à voyager, errant, aidant les gens pour essayer de combler l'immense vide qui s'était formé dans mon esprit. J'allais les chez kurzicks et les luxons aidant chacun des camps à combattre l'autre dans cette futile bataille qu'était la leur. J'allais à Elona, voyageant dans les déserts, les oasis, découvrant l'île d'Istan, les champs de Kourna et le festival de Lyssa de Vabbi. Puis j'entendis parler d'une menace sur le nord qui m'intriguait et je partis pour la Tyrie où je trouvais l'avant garde d'Ebon. Ces hommes et femmes étaient comme moi, ils avaient tout perdu à cause des charrs, et leur compagnie me plaisait. Je restais parmi eux et voici deux ans que je combats les charrs avec eux, dans leurs régiments. J'ai vu des gens partir, d'autres arriver dans un flux continuel de personnes.

Voilà à peu près mon histoire. Je ne suis pas un héros, loin de là.


-Sam ! Quelles nouvelles de ton côté ?

Le chef de notre régiment, Algerin, était en train de faire la vérification des troupes. Chacun avait l'air amoché et fatigué par cet embuscade mais le ravitaillement était à nous.

-Quelque blessures superficielles. Plus de courbatures qu'autres choses. Et les autres vont bien ?

-Ils sont aussi un peu amochés mais ils vont bien. L'embuscade a été une réussite malgré la perte de cinq de nos frères et sœurs. Nous avons récupéré des armes, des armures des vivres pour au moins plusieurs mois

-Parfait, au moins on ne sera pas venu pour rien.


Nous nous reposâmes pendant plusieurs heures, pansant nos blessures, aiguisant nos armes, méditant, priant, buvant, mangeant. Chacun avait son occupation et essayait de ne pas penser à sa journée. Le chargement était contenu dans des chariots que nous devions escorter à travers tout le territoire charr jusqu'à l'œil du nord. Ce chemin était long et nous pouvions à tous moments tomber sur un groupe venu nous rattraper. Mais le pays me semblait étrangement vide, pas de cris, pas de régiment, juste les oiseaux qui chantaient avec leurs piaillements aigus. Pourquoi, c'était aussi vide ? Le silence régnait, les bruits de nos pas et le bruit des roues des carrioles étaient les seuls bruits environnants. Chacun semblaient aux aguets à attendre une menace qui ne venait pas. La situation était pesante.

Le lendemain de notre départ, nous trouvâmes un de nos compatriote, essoufflé et fatigué.


-L'oeil du nord est assiégé par les armées charrs. Ils ont trouvé notre repère. Près d'un millier de charrs sont devant les portes de l'œil. Le capitaine et à peu près cinq cents d'hommes sont restés au bastion et se sont barricadés à l'intérieur. Le capitaine a envoyé des messagers pour ramener les régiments à l'œil. Suivez-moi

Il avait dit ça dans un souffle. Nous partîmes tout de suite pour l 'œil.
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Duade

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MessageSujet: Re: Chroniques de l'avant garde   Chroniques de l'avant garde EmptyLun 22 Juin - 17:16

Chroniques de l'avant garde-chapitre 2 : La préparation

L'urgence de la situation nous donna des ailes. Nous arrivâmes à l'œil du nord guidés par le messager. Ce messager nous conduisit jusqu'au campement de tous les régiments qui étaient en mission. Les forces en présence étaient à peu près de deux cents cinquante combattants dehors et près cinq cents à l'intérieur contre un bon millier de charrs se trouvant entre les deux. Un bon millier de charrs enragés, haineux et bestiales, de vraies bêtes.
Le campement était situé dans les montagnes et les charrs se trouvaient dans la vallée juste devant les portes. Des flammes s'élevaient des rangées de tentes. Des odeurs de viandes grillées arrivaient à nos narines et les rugissements à nos oreilles.

-Ce sont de vraies bêtes. Rien à faire avec eux ! dis-je à Argelin en crachant par terre

-Oui, mais toi tu ne viens pas d'Ascalon. Tu ne sais donc pas ce qu'il nous ont faits. Avant Ascalon était en paix, belle, verdoyante. Les gens y était heureux.

Un sentiment de nostalgie s'empara de lui et il s'allongea en regardant les étoiles, et commença à me conter son histoire et l'histoire de sa patrie. Je fus pris de saisissement en me rendant compte à quel point nous nous ressemblions. Un grand officier vint interrompre son récit. Il venait nous chercher pour la réunion des chefs. En effet seul cinq chefs de régiment étaient là dont Gwen, la numéro 2 de l'avant garde.

La réunion eut lieu dans une tente. Gwen et son adjoint étaient au bout de la table et les quatre autres chefs étaient à ses côtés avec leurs assistants. En tout dix personnes étaient là dont moi , pour commander l'action contre les charrs. Et je faisais partie de ces dix personnes. Quel honneur d'être parmi ceux qui choisiraient quel serait notre action. Les lanternes striaient nos visages. Le vent faisait bouger notre tente. La tension était palpable. Gwen avait l'air anxieuse. Cela se comprenait vu l'importance qu'avait l'avant garde pour elle.

-Messieurs, comme vous le savez, les charrs sont en train d'assiéger l'œil. Nous n'avons aucun moyen de communiquer avec l'intérieur, et nous sommes à peine deux cents cinquante. Je voudrais que nous réfléchissions à la marche à suivre. Je voudrais que tout le monde participe y compris les sous-chefs.

Tous le monde se regarda. Personne ne connaissait la marche à suivre. Je repensais à mes combats chez les kurzicks et les luxons. Leurs stratégies me revenaient en mémoire, surtout une qui avait la même configuration. Je levais la main, ce qui fit sursauter tout le monde pris dans leur propre réflexion.

[color:a226=red-Madame, combien avons-nous d'élémentalistes ?

-Je dirai à peu près soixante-dix. Mais que comptez vous faire avec ceux-ci?

-Si mes souvenirs sont bons, le sort "pluie de météores" fait partie des sorts appris lors de l'entraînement.

-C'est exact mais où voulez-vous en venir ?

-Je propose que nous déployions ces élémentalistes autour du campement charrs afin de les bombarder, cela pourrait les dérouter et leur fait subir quelques pertes.


-Cela est une très bonne idée. Cela nous permettrait de penser encore plus longuement sur l'assaut. Merci à vous. Messieurs, la réunion est levé, merci à vous.


Je mis en place ce plan qui m'avait l'air assez réussi. Je divisais les élémentalistes en sept groupes de dix et les mis tous autour du campement charr. Le campement n'était plu qu'un récipient qui allait accueillir des pluies de cailloux qui allaient écraser et projeter des tentes, des cendres, des corps.
Une heure plus tard, les groupes étaient en place sur les collines, moi j'étais sur la mienne avec un des groupes, celui qui donnerait le signal de ce chaos. Les charrs devaient se préparer à un assaut contre la forteresse, si on pouvait l'éviter, ce serait parfait.
Je levais la main, les incantations furent réciter et bientôt des sifflements se firent entendre. Les météores tombaient une à une, détruisant, tuant et mettant en déroute les charrs qui couraient partout pour éviter les météores. Un sourire de satisfaction se dessina derrière mon masque. Bien fait petites boules de poils!
Bientôt les choses sérieuses commenceraient avec l'assaut des nombreux soldats de l'avant garde et de la sortie (si il y en avait une) du capitaine et de ses soldats.
Hommes, femmes, Ascaloniens, préparez-vous à battre !
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'avant garde   Chroniques de l'avant garde EmptyLun 22 Juin - 17:17

Chroniques de l'avant garde-Chapitres 3 :-Le premier assaut

La débandade continuait chez les charrs. Les sifflements continuaient, les météorites tombaient dans un grand fracas. Les charrs étaient paniqués. Au bout d'une quinzaine de minutes, la pluie s'arrêta. Les tentes étaient en lambeaux, des corps de charrs écrasés gisaient sous les météorites, nous avions fait à peu près une centaine de morts et la moitié de leurs engins de siège furent détruits. Le bilan était satisfaisant. Je descendais et trouvais la centaine de soldats restant prêt au combat, ils devaient attendre impatiemment l'assaut, tapant du pied, trépignant pour certain. Se reposer pour les autres, ou aiguiser les lames. Je me plantais devant eux. Tous me regardèrent, je me tournais et commençais à courir. Ils me suivirent tous, un cri aux lèvres, un cri bestial, un cri barbare qui venait de nos tripes, qui venait du fond du cœur. Nous devions protéger la seule chose que nous avions coûte que coûte. Les charrs nous avaient entendus et se préparaient à combattre. Que devaient-ils voir ? une masse sombre courant dans un claquement de fer et d'armes. Seuls les combattants de corps à corps étaient là. Assassins et leurs dagues acérées, derviches et leurs faux rapides, guerriers aux haches et épées aiguisées et aux marteaux lourds. Nous courions, plus rien ne comptait à part le combat, chacun de nos pas se répercutaient dans le sol qui tremblait. J'étais dans les premiers combattants, les assassins à ma suite. Nos dagues ouvriraient la symphonie de mort et de tuerie que serait cet assaut. A présent près d'une centaine de charrs nous chargeaient comme des bêtes enragées. Et ce fut le fracas, je rencontrais un charr sauta et le tua, j'aspirais sa force physique et repartit combattre avec plus de vigueur. J'étais maître du maléfice de la promesse de l'assassin qui permet d'aspirer la force vitale des cibles et de remonter sa force physique. Je passais de cible en cible tuant et tuant toujours, chacun des charrs tombaient sous mes lames acérées. Les assassin devaient faire comme moi autour mais j'étais trop concentré pour les regarder. Le sang m'éclaboussait, mes lames volaient dans des éclairs d'argent fendant la nuit, les derviches tournaient et moissonnaient les rangs charrs, les guerriers assommaient, coupaient les membres, évsiceraient. Voilà près d'un quart d'heure que nous combattions. Les cris, les râles des blessés, les corps que l'on piétinaient sous nos pas se multipliaient.
Les cors sonnèrent la retraite et chacun se dirigea vers les collines. Un cinquantaine de charrs nous suivaient, nous devions avoir tué la moitié des attaquants dans cet assaut. Nous courions toujours, rapidement, lestement et nous emmenions les charrs dans un petit chemin entouré de deux murs de roches. Les cordes chantèrent et près d'une centaine de flèches s'abattirent sur les charrs, décontenancés, ils restèrent sur place et se firent tous tuer par la deuxième salve.

L'assaut était une réussite, nous avions tué plusieurs centaines de charrs en ne subissant que peu de pertes. Seuls dix hommes étaient morts pendant la bataille. Et nous avions fait du dégâts, beaucoup de dégâts, il devait rester d'après moi entre sept cents, huit cents charrs aux portes de l'œil, dévorant les carcasses de leurs morts comme de vulgaires charognards. Les charrs ne nous suivraient pas, ils étaient, peut-être idiots mais pas au point de laissé se prendre en tenaille. Nous avions l'avantage du terrain et les forces s'équilibraient.
Certains hommes étaient blessés, les moines les soignaient. L'adrénaline de la bataille retomba et je sentis la blessure que m'avait fait un charr à la jambe, le sang coulait doucement mais je devais me faire soigner. Je demandais à un moine libre, qui me soigna avec plaisir. Puis j'allais me reposer dans la tente, où je m'endormis comme une masse, les images de la bataille de la veille me revenaient en mémoire.

Je fus réveiller par Argelin qui n'avait participé hier, il était envoûteur.

-Réveille-toi petit feignant ! Gwen voudrait te voir et nous avons une réunion d'officiers à faire., dit-il en rigolant.

Il était vraiment heureux que l'assaut soit réussi, nous redonnant de l'espoir. Les officiers étaient tout aussi heureux et me félicitèrent lors de mon entrée. J'étais gêné, c'était vraiment la première fois que je brillais lors d'une bataille. Gwen avait l'air enchanté de me voir.

-Bravo officier ! Vous nous avez donné une grande victoire hier. Mais ce n'est pas fini. Les charrs sont toujours aussi nombreux et se tiennent devant la porte. L'attaque d'hier a dû interpellé le capitaine Langmar sur notre présence. Mais les charrs aussi savent que nous sommes là, ils feront donc plus attention à leurs mouvements. Je veux que les rôdeurs et les parangons soit mis à des postes de garde avec des rondes et des tours de garde continuels. Demain nous donnerons un assaut en espérant que le capitaine fera une sortie. Cela est risqué mais c'est notre seul chance. D'ici là reposez vous ! La réunion est fini.


J'allais sortir quand Gwen me prit à part. Elle me dit ceci avant de me laisser sortir :

-Demain vous commanderez les troupes et leur ferez un discours, vous êtes un peu plus expérimenté que moi dans les assauts, je vous laisserai donc le commandement des unités de corps à corps.

-Merci madame, c'est un honneur pour moi.


Je sortais le cœur léger et tout aussi pesant par l'anxiété et la responsabilité qui tombait sur moi. Commandant, j'étais commandant. Demain serait un grand jour et demain nous allions nous battre pour notre liberté !
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'avant garde   Chroniques de l'avant garde EmptyLun 22 Juin - 17:19

Chroniques de l'avant-garde : Chapitres 4-La bataille

Un courant chaud sur mon visage, une vague dansante de lumière, le soleil se déposant sur mon visage endormi, paisible. J'ouvrais les yeux, tranquillement. Les courbatures étaient toujours là, me faisant mal à chaque mouvement. La fatigue retombait et j'eus envie de me recoucher malgré le soleil déjà haut dans le ciel. Je m'habillais de ma tunique blanche d'assassin. Une tunique blanche pour un assassin pas très discret, je le sais, mais voilà fort longtemps que je n'avais pas assassiné quelqu'un dans le cadre d'un contrat. Les dagues ajustées, je partais pour le conseil.
Une heure plus tard, le conseil était fini. Nous allions donner l'assaut dans peu de temps. Chaque personne ici devait se battre, et non plus seulement les guerriers et autres professions de corps à corps. Je rejoignais la centaine de soldats que je commandais, ils m'attendaient là paisiblement, aiguisant leurs armes, s'échauffant pour la bataille à venir. Certains même rigolaient, blaguaient, se taquinaient. A mon arrivée tous se le levèrent, se mettant au garde à vous. Je n'aimais pas ça, j'étais juste un guerrier comme eux, ayant tué plus de gens et ayant vu plus d'atrocités qu'eux mais cela fait-il de moi un chef ? Les chefs sont-ils ceux qui ont souffert le plus ? Je ne savais pas mais cela semblait être le cas. L'anxiété me nouait l'estomac, j'avais du mal à parler, mon cœur s'emballait.

« Rompez », criais-je aux soldats, « Ascalonien, mes sœurs, mes frères, aujourd'hui nous allons nous battre. Je ne suis pas comme vous, je n'ai pas connue Ascalon d'avant la Fournaise, je suis né à Cantha, loin au sud, et pourtant moi aussi on m'a dépouillé de ma famille. Je n'ai pas la haine que vous portez à ces créatures, mais ces créatures là en bas attaquant l'œil du nord sont en train de vous dépouiller une fois de plus de ce que vous aimez. Aujourd'hui, nous devons défendre ceci en combattant ces bêtes. A mort ! »


Et ils me répondirent dans « A mort ! » haineux et déterminé. Chacun était prêt à donner sa vie pour l'avant garde. Cette détermination me frappa et je compris combien ces hommes et femmes étaient formidables. Des cors sonnèrent donnant le départ de l'assaut et nous nous mîmes à courir comme des bêtes enragées, nos pas résonnaient sur le sol et le faisait trembler. Les cris, les tintements d'armures rendaient tout ceci encore plus impressionnant. Les charrs chargeait aussi, bêtes aussi enragées et haineuses que nous. La ligne de bêtes se rapprochait petit à petit mais sûrement. Puis le chant des cordes commença et plusieurs rangs de charrs tombèrent sous les tirs de barrages des rôdeurs. Le premier rang, puis le deuxième tomba comme les feuilles mortes bardées de couleurs chaudes tombent sur le sol lors de l'automne. Puis nous arrivâmes la haine aux ventre, sur ces charrs survivants et attendant, la bave aux lèvres.
Et ce fut le choc. Les boucliers se fracassèrent, les épées tapèrent contre les membres et les armures, les dagues tranchèrent dans un sifflement rapide, les faux fauchèrent dans un bruit mat. Et la bataille recommença comme la veille, les assassins sautaient et tranchaient gorges et aines, les guerriers éventraient dans un cri rauque, les derviches tournaient encore et encore leur faux à la main, moissonnant les rangs charrs. Je commençais à fatiguer, les blessures se multipliaient, de simples estafilades. Le sang volait autour de moi comme des draps de soie dans une danse infernale de mort. Chacun de mes mouvements étaient rapides, agiles, n'étant jamais là pour recevoir un coup.
Les cris des Parangons se faisaient de plus en plus nombreux, les Elémentalistes faisaient des ravages dans l'arrière garde des charrs. Ils les faisaient brûler, les emprisonnaient dans la terre, dans la glace, brisant leurs armures. Les Envoûteurs ralentissaient, blessaient, semaient la confusion chez l'ennemi. Les cordes des Rôdeurs chantaient et faisaient tomber les charrs dans leurs haines. Petit à petit, nous perdions du terrain, nous faisions beaucoup, beaucoup de dégâts mais les charrs avaient des forces plus importantes et nous repoussaient vers les collines. Mes mouvements commençaient à être désordonnées. Je combattais, tel une marionnette folle dans cette bataille. Irrémédiablement nous perdions des hommes, et la retraite semblait proche.
Un charr particulièrement puissant vient me faire face et lança son marteau vers moi que j'évitais sans problème. Arrivé au niveau de ses jambes, je lui tranchais un tendon et le forçais à plier les genoux, mais il restait debout quoi qu'il arrive. Je continuais à tourner autour de lui et le taillader mais cela semblait le laisser indifférent. Et puis le marteau arriva et me fit tomber. Je roulais et tombais sur un cadavre, le soleil m'éblouissait mais je voyais la silhouette du charr, le marteau levé, prêt à me frapper.
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'avant garde   Chroniques de l'avant garde EmptyLun 22 Juin - 17:19

Chroniques de l’avant-garde : Chapitres 5-Un nouveau jour Le charr était toujours là, levant son marteau. Il allait l’abattre dans quelques secondes, dans quelques secondes j’allais finir écraser, ma pauvre vie se finirait sous un marteau de charr. Qu’allait faire le bruit de mon corps sous ce poids de fer ? SPOTCH ? SBAF ? PROUTCH ? Mes pensées étaient désordonnées, j’étais trop étourdi pour éviter le marteau. Le marteau se dirigeait vers moi quand le charr fut repoussé par…..une boule de feu ! Une boule de feu venait de tomber sur lui le carbonisant sur place. Miracle ? Chance incroyable ? Aide inattendue ? Je comptais faire ma petite enquête à la fin de la bataille. En tout cas je me relevais difficilement. Mon épaule me faisait mal. Je devais avoir quelque chose de casser ou de fêler. Autour de moi la bataille faisait toujours rage, les cris se multipliaient. Cris de rage, cris de haine, cris d’agonie. Je vérifiais mon épaule, elle allait tenir, elle devait tenir ! Je trouvais mes dagues à côté du cadavre et les repris. Et je repartis au combat. Tuant, tranchant toujours les tendons, les jugulaires et autres parties du corps (non pas celles-ci, ça ne se fait pas), en tout cas je prenais plaisir à tuer. Un plaisir que je n’avais pas pris depuis le fléau du traître Shiro. Je revoyais les couloirs ténébreux, les corps sans vie dans les lits, les gardes, les Am Fahs, la Fraternité de Jade, la mer de jade et la forêt d’Echovald. Autant de souvenirs douloureux et heureux qui ont constitué ma vie. Des charrs à la fourrure blanche et à la fourrure marron tombaient sous mes coups, j’étais pris d’une frénésie meurtrière tuant tous les charrs devant moi. Et pourtant nous perdions du terrain, chaque seconde qui passait se rapprochait de notre défaite. Les charrs nous repoussaient vers les collines. Ils devaient rester près d’une centaine d’homme qui combattaient en bas des collines enneigées et tachées de sang. Nous devions avoir tué énormément de charrs mais le surnombre nous gagnait, cette attaque était une attaque suicide. Nous savions que nous avions peu de chances de gagner, à part si le capitaine Langmar sortait et prenait ces créatures en tenaille. Nous combattions comme des lions, lions contre lions, le combat pouvait être égale si on se servait de cette image, mais une image ne nous sauverait pas. Je tuais un énième charr de la journée, qui fut remplacé par un charr avec un marteau. Mais il m’en voulait eux aujourd’hui ! Pris au dépourvu, il me frappa et je tombais, assommé. Les brumes se firent autour de moi, je tombais et la nuit tomba dans mon esprit.
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'avant garde   Chroniques de l'avant garde EmptyLun 22 Juin - 17:21

Chroniques de l’avant-garde : Chapitres 6- La fin ou un nouveau commencement

Des images, des images dans ma tête. Des monstres hideux, horrifiques. Une voix me répétant inlassablement mon nom. Pourquoi ? Pourquoi tout ça ? « Tu es le sauveur, Sam » me dit la voix dans un dernier murmure horrible, semblable à un crissement aigu et intenable.

-aaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh !

-Qu’est-ce qu’il se passe Sam ? Tu as mal ?

Je tournais la tête, Algerin était à côté de moi les traits tirés, les yeux boursouflés de fatigue. Quelques cicatrices avaient parsemé son visage et une barbe de plusieurs jours était arrivée.

-Non, juste un mauvais rêve, mais où suis-je ? Quel jour sommes-nous ?

-Tu as dormi plus de deux jours Sam. Voilà ce qui s’est passé ces deux derniers jours.


Et ainsi commença-t-il son récit. Peu après, que j’eus perdu connaissance, un cri retenti de l’autre côté de la vallée. Le capitaine Langmar et le reste des hommes étaient arrivés! Ils avaient combattu les charrs férocement et au bout de quelques heures, l’armée charr avaient été mise en déroute totale. Ils m’avaient cherché dans les cadavres et m’avaient trouvé, une plaie à la tête, l’épaule déboîtée, mais encore vivant. Il paraissait aussi que je sois un héros dans l’avant-garde. Celui qui avait vaincu les charrs. Le capitaine Langmar voulait me voir, pour voir « Sam le tueur de charr », titre honorifique qui ne me servirait strictement à rien. Chacun ici était un héros et avait combattu vaillamment. On récompensait toujours les chefs et jamais les soldats qui se donnaient corps et âmes pour leur pays ou leur compagnie. J’avais un bandage autour de la tête et le bras qui pendait dans un linge. Les marteaux n’avaient pas été mon fort pendant cette bataille.
Le capitaine Langmar me rendit visite pour prendre de mes nouvelles et pour m’annoncer que je passais commandant d’unité d’élite, que je quittais mon régiment et que j’allais être décoré pour mes exploits. Tout ça d’un coup, j’en eus le souffle coupé, j’avais été aussi impressionnant pendant cette bataille ? Pour les autres oui si j’avais autant d’honneur.
Quelques jours plus tard eut lieu la cérémonie. Nous étions tous en armure d’apparat, pour cette joyeuse cérémonie, je fus décoré, je fis un discours, on me félicita et tout le bataclan. Je n’avais qu’une seule envie c’était de sortir, de me reposer et de profiter de mon repos.
Et puis les jours passèrent, je me reposais et me rétablissais tranquillement, la vie continuait.
Nous avions subi beaucoup de pertes et de nombreuses restructurations furent mises en place. J’étais à la tête d’une unité de 10 des meilleurs assassins de l’avant-garde. Quel bonheur de se retrouver avec des gens comme vous et qui vous comprennent. Je leur apprenais ce que je savais et eux m’apprenaient ce qu’ils savaient et cet échange de connaissances nous fût vraiment bénéfique.
Nos missions consistaient à tuer des hauts dignitaires charrs discrètement pour déstabiliser ces créatures puantes. Un jour lors d’une réunion, la nouvelle de la situation tomba.


-Nous nous enlisons dans un combat sans fin. Il nous faut une arme ou plus d’hommes qui nous permettrait de tuer les charrs une fois pour toutes !

-Je suis d’accord mais, où trouver cette arme ou ces hommes?

-J’ai plusieurs idées. Nous pourrions demander aux asuras de nous fabriquer des golems, de plus Sam, je te confie cette mission d’aller voir les Asuras et de leur demander, puis de voyager et de ramener des hommes ici pour battre ces maudits charrs.

Je ne pouvais refuser et le lendemain nous partîmes pour la côté Ternie pour voir ces petites créatures méprisantes.
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'avant garde   Chroniques de l'avant garde EmptyLun 22 Juin - 17:22

Chroniques de l’avant garde-chapitre 7 : Rencontres dans les Cimefroides

Pourquoi avais-je accepté cette saletée de mission qui me faisait marcher en ce moment ? Pour mon patriotisme, certainement pas, il était présent mais au point de me retrouver dans une situation pareil. Non je ne savais vraiment pas. J’étais accompagné de Dolores, une jeune et belle rôdeuse issu de Cantha. Cheveux noir de jais, teint banc neige, lèvres charnues, une belle fille de chez moi. Elle était là dans son armure de fourrure fabriquée par les norns marchant derrière moi d’un pas résolu et martial, un poil trop à mon goût mais que voulez-vous personne n’est parfait. En tout cas, elle faisait partie de mon unité et était une très bonne soldate. Nous marchions depuis bientôt trois bonne heure à vue d’œil (et de mes courbatures aux jambes, je suis pas un guerrier moi !) et nous étions juste au domaine d’Olrun, la fille d’Olaf septième du nom, mort quelques années auparavant pendant une chasse. Si tout c’était bien passé nous serions déjà à Rata Sum ou aux excavations de Vlox. Mais non, il faut que ce saleté de brouillard vienne nous ralentir. En plus les jotuns était agité en ce moment avec les mandragores qui revenaient à la surface assez souvent. Combien de fois nous avions dû tuer un groupe de mandragores nous prenant par surprise ? Peut-être deux ou trois fois, ce qui est déjà fatiguant au vu de leur carapace.

« J’en ai marre ! Marre ! Marre de ce saleté de blizzard ! Marre du silence ! Marre de cette neige ! Marre de cette mission ! », grognais-je encore une fois.

« Arrête de te plaindre ! Moi aussi j’en ai marre ! On devrait déjà être chez ces mini-magiciens de pacotille. », me répondit-elle, aussi excédée que moi.

« Si on s’arrêtait dans cette grotte là-bas elle a l’air vide et sans danger. » proposai-je

Et elle accepta avec plaisir. La grotte était spacieuse peu humide, quelques peaux étaient accrochées au mur (sûrement les anciens propriétaires). Nous allumâmes un feu et nous reposions dans sa chaleur. Cela faisait vraiment du bien de se reposer un peu.
Cela faisait plusieurs dizaines de minutes que nous étions arrivés là quand une ombre se voila dans la grotte. Trois jotuns était à l’entrée, visiblement en colère. Mes réflexes s’étaient vraiment améliorés car je pris mes dagues et en un temps record je fus sur l’épaule du premier jotun, et lui tranchait la gorge avant même qu’il puisse répliquer. Dolores planta une flèche dans l’œil du deuxième. Le troisième s’embrasa et se prit un coup de hache venu de nulle part. Les trois jotuns s’écroulèrent dans un grand fracas, laissant apparaître une élémentaliste et un guerrier avec une armure d’argent.

« Qui êtes-vous ? »
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'avant garde   Chroniques de l'avant garde EmptyLun 22 Juin - 17:23

Chroniques de l’avant-garde : Chapitres 8-Des voix dans la nuit

« C’est plutôt vous qui devriez vous présenter », dit le guerrier d’une voix caverneuse venant des tréfonds des Cimefroides .

Il n’avait pas tort, mais pas complètement raison non plus. C’était eux les inconnus qui venaient de tuer un jotun sans qu’on leur ait rien demandé. De toute façon, ça ne changerait rien qu’on se présente en premier ou pas.

« Sam, assassin faisant parti de l’avant-garde d’Ebon, et voici Dolores, ma compagne de route, nous allons chez les Asuras, et vous ? »

Je disais beaucoup de choses sur nous, ce n’était pas très prudent mais je préférais mettre tout de suite les choses sur la table, enfin les peaux dans ce cas-là. Le guerrier et l’élémentaliste se regardèrent et la voix abyssale du guerrier retentit encore une fois.

« Je m’appelle Michelli et voici Domia, nous sommes des chasseurs. Nous chassions ce chef Jotun avant que vous ne le tuez. C’est gentil de votre part d’ailleurs. Pouvons-nous squatter avec vous cette grotte pour la nuit avec vous ? »


« Bien sur, un peu de compagnie nous fera du bien. »

Effectivement cela me soulageait de nous savoir quatre au lieu de deux. Nous rallumâmes le feu et nous nous asseyâmes devant celui-ci. Ah, quel plaisir de pouvoir se reposer à la chaleur du feu. Je m’allongeais et regardais le toit de la grotte. Pendant ce temps-là Dolores parlait avec Michelli et Domia, Dolores était vraiment superbe quand elle parlait et sa voix, sa voix ! On aurait dit une goutte de miel dans la gorge, vous apaisant et vous calmant. Sinon le toit de la grotte était un simple toit de grotte avec ses aspérités, ses fissures et autres joyeusetés provoquées par l’érosion. Ne pensant à rien, je m’endormis. Et les cauchemars recommencèrent.

Des villages en flammes, des voix hideuses, horribles, épouvantables, criant mon nom. Et puis ce couloir noir, toujours noir, constamment noir. Cette porte, de la lumière, de la lumière enfin ! Mais d’abord une porte, une porte que je dois pousser pour sortir. Cette porte est ma délivrance ! Je cours, je trébuche, je manque de tomber plusieurs fois dans ce couloir et j’arrive à cette porte, je la pousse. Et une hideuse forme noire m’attend là, je vois son sourire. Elle se jette sur moi dans un cri épouvantable.

Je me réveille en sursaut et en sueur. J’avais encore rêvé de ce couloir, de cette créature, de ces cris, des villages. Depuis la victoire sur les charrs, je voyais, j’entendais, je ressentais ces choses. Et elles me faisaient peur, peur, peur ! Qu’étaient-elles ? Que faisaient-elles dans ma tête ? Devenais-je fou ? Je ne savais pas, et je n’étais pas prêt de la savoir. Dehors le soleil était levé depuis une bonne heure et tout le monde dormaient. Je les réveillais un à un, en douceur. Et nous partîmes pour les Excavations. Michelli et Domia avaient choisi de nous accompagner avec l’accord plus qu’enthousiaste de Dolores. Dolores, qui d’ailleurs semblait très bien avec Michelli. Je l’enviais. Savoir la captiver, la faire rire, la faire sourire. Etais-ce de la jalousie ? Je pense oui.

Quelques heures plus tard nous arrivâmes aux Excavations, enfin ! Et nous nous enfonçâmes dans les profondeurs de la Tyrie. Le portail Asuras nous attendait et entre lui et nous plusieurs dizaines de draguerres avides de défendre leur tout nouveau territoire. Nous avançâmes tranquillement, tuant chacun des groupes se présentant à nous. Et bientôt, le tant attendu portail était là devant nous. Un cercle violet avec tout plein de runes et de canaux transmettant une sorte d’énergie crépitante te violette. Nous passâmes ce portail. Asuras, nous voilà !
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Machewnow Disg

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MessageSujet: Re: Chroniques de l'avant garde   Chroniques de l'avant garde EmptyJeu 25 Juin - 15:35

Ah ! Enfin une histoire qui colle un peu plus avec le jeu Wink
J'ai beaucoup aimé le chapitre 5, surtout... Et puis le fait que le personnage principal soit issu de Cantha et n'ai pas vécu la destruction d'Ascalon, bref, ton histoire s'intègre plutôt bien au jeu ! Ca m'a d'ailleurs rappelé mes propres récits...
A contrecoup, il y a des choses dont il faut faire attention quand on intègre des éléments comme les compétences : l'idée d'utiliser les pluies de météores était bonnes (chapitre 2), mais dans ce monde où des sorts aussi puissants sont plutôt communs, ne crois-tu pas qu'ils y auraient pensé avant ? Et les charrs se seraient sans doute un peu plus préparés à une attaque en masse d'élémentalistes, surtout que le lancement de sorts nécessite une portée relativement courte, des gestes peu discrets et probablements des incantations à annoncer de vive voix (même si ce dernier point n'est pas développé dans le jeu, mais tout de même). Tu as l'air d'oublier d'ailleur que les charrs aussi comptent des magiciens dans leurs rang...
Désolé de démonter ton idée qui a dû te paraître judicieuse avant, mais une critique est une critique Wink

Bon, je repars sur un compliment maintenant : bonne idée d'utiliser des couleurs pour les dialogues : au moins c'est un peu plus compréhensif pour le lecteur et ça te permet de ne pas t'embêter avec les "dit Gwen" et autres didascalies Cool Juste un truc : si possible, utilise des couleurs moins "flashy" la prochaine fois, la couleur de fond du forum est trop sombre du coup ça agresse un peu trop les yeux..

Et maintenant attention, voilà qui arrive la correction orthographique et grammaticale !
J'en ai repéré une bonne partie mais je suis sûr que mon amie Kira-Daemon se fera un plaisir de les dénicher toutes Wink
Tout le monde fait des fautes, mais c'est comme tout, ça se corrige avec l'entraînement, et quand on en fait pas trop comme toi, il n'y a que les gens comme Kira et moi que ça dérange un peu Rolling Eyes
Bref, c'est toujours mieux sans, c'est pour ça qu'on corrige...

Première chose : l'oeil du nord et la mer de jade sont des noms de lieux, donc des noms propres Arrow majuscules ! c'est l'Oeil du Nord et la Mer de Jade, plutôt.

Ensuite, ça manque parfois de ponctuation à mon goût, mais ne prend pas trop d'interêt à cette remarque, j'ai tendance à en mettre un maximum Lawl
Bon, pour une phrase comme « Si on s’arrêtait dans cette grotte là-bas elle a l’air vide et sans danger. » (chapitre 7), il y en a quand même besoin. En particulier s'il s'agit d'un dialogue : les virgules servent alors à décrire les cours moments où nous reprenons notre souffle quand nous parlons. Donc s'il n'y en a pas, c'est que ton personnage a un souffle inhumain ! Je suggère de mettre plutôt "Si on s'arrêtait dans cette grotte, là-bas ? Elle a l'air vide et sans danger."

Autre gros problème que j'ai trouvé à ce récit : trop de répétition. Parfois, cela rend très bien : "Ils me suivirent tous, un cri aux lèvres, un cri bestial, un cri barbare qui venait de nos tripes, qui venait du fond du cœur." Soit. Mais quand on se retrouve avec "Merci à vous. Messieurs, la réunion est levé, merci à vous." (chapitre 2), ça le fait moins.
Et puis c'est bien d'utiliser le champ lexical de la bestialité, encore faudrait-il ne pas répéter trois fois "bêtes" dans le même paragraphe de trois lignes tongue
Ou encore annoncer "Un bon millier de charrs enragés, haineux et bestiales, de vraies bêtes" (chapitre 2). Déjà, c'est "bestiaux", et en plus ça fait répétition avec "de vraies bêtes" qui de surcroît est répété mot pour mot deux lignes plus loin... A corriger.

Bien que la plupart du texte reste agréable à lire, j'ai repéré quelques phrases qu'il faut entièrement reécrire :
"Je veux que les rôdeurs et les parangons soit mis à des postes de garde avec des rondes et des tours de garde continuels." (chapitre 3) : outch, c'est trop lourd ! Tous ces postes, gardes, rondes, tours, on ne s'y retrouve plus au premier abord... Il faut trouver des phrases qui ne nous oblige pas à la relire trois fois pour qu'on la comprenne : "Je veux que les rôdeurs et les parangons effectuent des rondes en permanence." par exemple. D'ailleurs en relisant ce passage, je remarque que de toute façon les tours de garde sont fait automatiquement par les soldats quand ils établissent un camp, question de survie Smile Je ne vois donc pas pourquoi Gwen s'embêterait à le leur ordonner...

"Nous pourrions demander aux asuras de nous fabriquer des golems, de plus Sam, je te confie cette mission d’aller voir les Asuras et de leur demander, puis de voyager et de ramener des hommes ici pour battre ces maudits charrs." (chapitre 6) : le "de plus" est mal choisit... Il aurait mieux fallut couper cette longue phrase en deux : "Nous pourrions demander aux Asuras de nous fabriquer des golems... Sam, je te donne pour mission d'aller les rencontrer, puis de guider leurs troupes jusqu'ici afin de battre ces maudits Charrs" (si tu mets une majuscule à "Asura", il vaut mieux faire de même avec "Charr", c'est aussi le nom d'une race).

Il me reste plus qu'à relever quelques fautes par-ci par-là :
- "nous trouvâmes un de nos compatriote" (chapitre 1), Arrow "compatriotes", au pluriel.
- "ils étaient, peut-être idiots mais pas au point de laissé se prendre en tenaille." (chapitre 3) Arrow "de se laisser prendre en tenaille" ou "de se laisser se faire prendre en tenaille" plutôt.
- "Une tunique blanche pour un assassin pas très discret, je le sais" (chapitre 4) Arrow il manque un verbe ! "une tunique blanche pour assassin n'est pas très discret, je le sais"
- "« Rompez », criais-je aux soldats, « Ascalonien, mes sœurs, mes frères, aujourd'hui nous allons nous battre." (chapitre 4) Arrow Deux choses : ça ne serait pas plutôt "Repos" que "Rompez" ? Et c'est "Ascaloniens", au pluriel.
- "Les cordes des Rôdeurs chantaient et faisaient tomber les charrs dans leurs haines" (chapitre 4) Arrow On dit "leur haine" : même les cordes n'ont jamais plusieurs haines ^^
- "le combat pouvait être égale" (chapitre 5) Arrow "égal", "combat" étant un nom masculin.
- "horrifiques" (chapitre 6) Arrow "Horrifiant" plutôt, non ?
- "J’étais à la tête d’une unité de 10 des meilleurs assassins de l’avant-garde" (chapitre 6) Arrow dans les récits, mis à part pour les dates et autres cas particuliers, on écrit les chiffres en toutes lettres : "dix des meilleurs assassins". En plus ce n'est que dix, et pas quatre-vingt dix-sept par exemple Wink

Voilà qui est fait ! Un dernier commentaire sur la phrase : "dévorant les carcasses de leurs morts comme de vulgaires charognards" ; j'espère que c'est une image reflétant la haine des soldats face aux Charrs qui t'as fait dire ça, parce que même s'ils paraissent plus monstrueux que nous, il n'en son pas moins à peu près autant civilisés que les humains Smile
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'avant garde   Chroniques de l'avant garde EmptyJeu 25 Juin - 18:57

Merci ça aide tout ces petits conseils. L'orthographe est un peu dur mais bon je suis plus un scientifique qu'un' littéraire donc.... Pour les virgules, le manque vient surtout du fait que sur un autre forum et pour d'autres rp, on m'a reproché d'en mettre trop justement, donc j'ai baissé un peu. Certaines sont répétitions sont là pour accentuer l'effet surtout, ce qui rends bien je trouve, mais certaines comme le "merci à vous" du chapitre 2 est une faute d'inattention que je n'ai pas corrigé.
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'avant garde   Chroniques de l'avant garde EmptyJeu 25 Juin - 19:11

Scientifique ? Moi aussi j'en suis un, et pourtant Wink

Au sujet des répétitions, je suis d'accord que cela rend plutôt bien par moment, mais n'en fait pas trop non plus, sinon ça devient un peu lassant pour celui qui te lit...
Pour ce qui est des virgules, comme je t'ai dit, j'ai tendance à en mettre souvent, donc ne fait pas trop attention à ma remarque, c'est aussi bien de la manière que tu l'as fait tongue
C'est juste qu'à certains endroit tu en as un peu trop enlevé, je trouve...
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