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 Tabris Orval (et ses amis)

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Tabris

Tabris


Messages : 37
Date d'inscription : 24/06/2009
Age : 35
Localisation : Rocroi

Mon personnage.
Prénom: Tabris
Origine (ascalon, Kryte..):: Zehlon
Familier: Pen Pen (pingouin d'eau chaude)

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MessageSujet: Tabris Orval (et ses amis)   Tabris Orval (et ses amis) EmptyMar 28 Juil - 13:37

Tabris Orval : ami au grand jour, traitre de l'ombre



Né dans une famille de cultivateur des étendues de Zehlon, Tabris Orval semblait prédestiné à vivre dans la banalité : son quotidien se résumait aux travaux des champs et son avenir n’aurait de but que la fondation d’une famille aimante. Un avenir qui convenait parfaitement au jeune garçon calme et docile qu’il était, surtout qu’il aimait le travail de la terre et donnait chaque jour le meilleur de lui-même pour assurer les meilleures récoltes possibles. Cependant quelqu’un vit en lui des qualités rares, un talent latent et un avenir des plus radieux… sans le savoir, alors qu’il s’échinait chaque jour à sa tâche, il avait été remarqué par une véritable légende istani : le châtelain du soleil Ergnach.

*

L’ordre des lanciers du soleil est sans doute le plus grand rassemblement de héros de toute la Tyrie, nombreux sont les grands combattants qui on rejoint leur rang ou qui on bâti leur légende en leur sein, et Ergnach en était le plus frappant exemple.

Nul ne savait vraiment quelles étaient ses attributions et quelles missions lui étaient confié, mais une chose était certaine : la plupart des grandes victoires des lanciers sur les organisations corsaires était en grande partie dû à ses actions.

Mais plus que le prestige des réussites militaires, c’était la grandeur d’âme d’Ergnach qui marquait le peuple : grand défenseur des pus faibles et véritable maitre de la glace, il passait le temps qui lui était alloué entre chaque mission pour aider ceux qui avait besoin de lui : il défendait les villages contres les écailleux, protégeait les récoltes des mandragores et faisait trembler les maraudeurs d’un simple mouvement de sa toute aussi légendaire épée des brumes. Ainsi se forgea sa légende, une légende éternelle mais qui malheureusement ne le préservait pas des affres de la vieillesse.

C’est pourquoi il chercha un disciple à qui il enseignerait son art et lui léguerait sa place dans l’ordre des lanciers. Ce disciple fut Tabris, sélectionné à 18 ans parmi des centaines de prétendants alors que lui, n’avait rien demandé à personnes.

*

Tout d’abord surpris, Tabris compris vite l’honneur qui lui était fait et accepta de rejoindre l’ordre des lanciers du soleil en tant que disciple d’Ergnach, abandonnant ainsi ses parents… avec toutefois leur bénédiction.

Il découvrit alors un monde jusqu’alors inconnu, celui des combats et de la magie. Son maitre fut pour lui un professeur particulièrement attentif et efficace : lui qui n’avait jusqu’alors jamais rien manié de plus sophistiqué qu’une bèche, parvenait avec une facilité déconcertante à manipuler les forces de l’eau et en quelque mois il réussit son premier coup d’éclat : il réussît à générer et à utiliser la fameuse épée des brumes d’Ergnach.

L’épée des brumes était un sort particulièrement complexe que, jusqu’alors, seul le légendaire lancier était capable de maitriser : il s’agit de concentrer de l’eau sous forme de vapeur autour de sa main et de la manipuler pour la condenser et lui donner la forme d’une longue lame. La générer est relativement simple même si il faut un bon niveau de maitrise, la manier est, par contre, presque impossible car il faut constamment contrôler sa densité : l’amplifier avant un impact, la réduire pour passer à travers un bouclier ou tout simplement effectuer un mouvement, cela requiert une concentration intense et des reflexes de guerrier qui ne sont pas à la portée de tous les mages. Mais pour Tabris, cela fut à sa portée et c’est en affrontant son maitre dans un flamboyant duel d’épéiste qu’il acquit durablement l’admiration de tous en tant que digne élève du grand Ergnach. Adulé de tous, il révéla une partie de lui qu’il avait jusque là toujours ignorée : l’arrogance.

En moins d’une année, Tabris s’était métamorphosé : du jeune homme des champs sans envergure et ignorant, il était devenu une tête brûlée, sûr de lui et indiscipliné. Bien que désapprouvant son comportement, son maitre ne pouvait s’empêcher d’être fier de son disciple, tant il était doué et semblait même le surpasser en tant que mage. C’est pourquoi, il décida ; devant l’insistance de ce dernier, d’emmener son apprenti avec lui lors de sa prochaine mission : une mission qui consistait à infiltrer un réseau de contrebande.

*

Honoré d’être autorisé à accompagner son mentor, Tabris se fit une joie d’accomplir cette mission, mais il déchanta très vite devant la rigueur qu’elle demandait. Peu habitué à appliqué les consignes nécessaires à un travail sous couverture, et n’étant pas toujours d’accord avec les décisions de son maitre, il fut rapidement évident qu’Ergnach venait de commettre une grave erreur de jugement : n’en faisant qu’a sa tête, Tabris fut mis à découvert alors qu’il se trouvait en plein cœur de l’antre des corsaires les plus dangereux d’Istan.

Faisant fi du danger et n’écoutant que son orgueil, le jeune garçon voulut se battre contre la multitude, mais son maitre lui ordonna de s’enfuir pendant que lui, les retiendrais… impensable pour Tabris mais avant qu’il ne pu insister, il se vit soumis à un sortilège de vue troublée et dû se contraindre à fuir…

De retour à Kamadan, il fit un rapport auprès de Kormir et, s’attendant à être réprimandé, il fut bouleversé de voir le maréchal s’effondrer de douleur et lui demander de prendre congé jusqu'à ce qu’on le rappelle pour une prochaine mission… Refusant d’assumer sa faute, il s’entêta à galvaniser les lanciers pour lancer une expédition punitive contre les corsaires… mais ses efforts furent vain… personne ne l’écoutait car tous était en deuil de leur héro et refusait de regarder dans les yeux celui qui avait survécu (il refusait de le voir autrement car autrement, il était celui qui avait mené Ergnach à la mort).

S’entêtant toujours, Tabris engagea des mercenaires et revint dans les grottes pour massacrer leurs occupants : il s’adonna à un véritable carnage… mais il se rendit bien compte que le gros des contrebandiers avait changé de cachette et que les assassins de sont maitre ne se trouvaient plus parmi ceux qu’il tuait… à la suite de cette désillusion vint s’ajouter un nouveau choc quand il rentra : un paquet venait d’être livré au consulat, ce paquet ne contenait rien de moins que la tête tranchée d’Ergnach.

En découvrant le visage déformé par la douleur de son maitre, Tabris se rendit enfin compte de la faute qui était la sienne et quelque chose changea au fond de lui : plus jamais il ne désobéirait à un ordre, toujours il s’attèlerait à réussir ses missions selon les règles et plus jamais il ne laisserait son arrogance le dominer.

Constatant qu’il avait enfin fait son deuil, Kormir le pardonna et décida de lui confier une mission spéciale, une mission ou il n’aurait pas à affronter le regard de ceux qui le considérait comme responsable de la mort de leur héro, une mission dangereuse et d’une importance capitale car elle venait de recevoir des rapports inquiétants sur une menace potentielle non pas pour Istan mais pour la Tyrie toute entière. Ainsi Tabris fut envoyé à Ascalon avec pour mission de surveiller un homme du nom d’Aethyos Galcian et de le neutraliser si il jugeait qu’il devenait dangereux. Il ne le savait pas encore mais cette mission s’avérera bien plus complexe que ce qu’il aurait pu imaginer, une mission qui s’achèvera sans doute avec sa mort.
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Tabris

Tabris


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MessageSujet: Re: Tabris Orval (et ses amis)   Tabris Orval (et ses amis) EmptyMar 28 Juil - 13:41

Aethyos Galcian : voyageur au coeur de la folie



Aethyos est le petit fils d’un héros déchu : Edward Galcian, qui a fui Ascalon peu avant le début des premières guerres de guilde.

Dégoûté par la corruption qui gangrenait les guildes à cette époque, Edward avait préféré fuir que de prendre part à un conflit qu’il jugeait crapuleux. Emmenant de nombreux amis avec lui, il s’enfonça en plein cœur du territoire des charrs pour y fonder un village secret ou régnerais la paix et l’honnêteté.

Aethyos naquit dans ce village : digne descendant de son grand père, il était robuste, vif et intelligent ; il fut rapidement nommé protecteur du village et se maria à l’âge de 16 ans avec son amie d’enfance, Enkara. Bien que promis au poste de chef de village, il accomplissait chaque jour sa tâche avec le plus grand sérieux et savait toujours rester humble. S’il avait un défaut, c’était surement une trop grande assurance.

Malheureusement c’est cette assurance qui causa sa perte.

*

Bien que situé en terre hostile, le village était rarement assailli par les charrs car très isolé, seulement il arrivait qu’un petit groupe de chasseur tombe dessus et attaque : ils étaient, en général, rapidement éliminés. Seulement arriva un jour ou Aethyos fit une erreur et laissa un charr s’enfuir, sans se rendre compte de la gravité de la chose.

En effet, de retour à son camps, le charr survivant raconta ce qu’il avait vu et rapidement toute une troupe se mis en marche pour châtier les envahisseurs humains et se venger du jeune guerrier qui avait ridiculisé leurs attaquants. Quand l’attaque débuta, Aethyos travaillait seul aux champs et ce n’est que quand il vit la fumée des premiers feux qu’il comprit que le village subissait un assaut.

Il arriva trop tard, bien qu’étant tous de rudes combattants, la plupart des villageois avaient été massacrés… tout était déjà perdu. Brandissant son épée, il couru chez lui, égorgeant quelques félins au passage mais un piège avait été préparé à son attention : sans qu’il puisse réagir un sort d’entrave lui fut appliquer à son arrivée et il se retrouva impuissant face à ses ennemis. Mais ceux-ci n’avait pas prévu de le tuer tout de suite, ils voulaient d’abord le briser.

Sa femme et les deux filles qui étaient nées de leur amour se trouvaient devant lui et sans cérémonie, un bouteflamme invoqua des flammes à leurs pieds, elles furent brûlées vives sous ses yeux. Face à cette horrible scène, Aethyos usa de toute sa force pour tenter de sauver celles qu’il aimait mais rien n’y fit, il était trop faible face à la magie des charrs… forcé par magie de regarder le supplice de sa famille, il passa lentement par tous les stades de la douleur et de la raison jusqu'à les dépasser, seul la haine resta. De la haine contre ces animaux qui lui imposaient une telle douleur, mais surtout, surtout, de la haine contre lui-même… d’être si faible, de ne rien pouvoir faire, même pas fermer les yeux. Il désira du pouvoir pour tout arrêter, pour massacrer ses bourreaux, il désira mourir à l’instant, disparaitre pour ne plus supporter ce désespoir… et tout cela arriva car quelque chose dans sa tête se détruisit, il sombra dans le néant le plus total.

Lorsqu’il émergea, il se trouvait au milieu d’un champ de ruines, autour de lui s’amoncelait un tas de cadavre de charrs… atrocement mutilés. Il n’était plus au village mais dans un camp, jetant un œil tout autour de lui, il éclata de rire, d’un rire de dément.

*

Aethyos était devenu fou, mais surtout, de terrible pouvoir s’était révélé à lui, des pouvoirs de télékinésie qui, à l’image de sa folie ne connaissait aucune limite. Il s’en servit pour réduire en esclavage plusieurs tribus de grawls et avec leur aide, il sema la terreur parmi les charrs : assaillant leurs équipes de chasse, détruisant leur campement la nuit et torturant à mort tous ceux qui ne mourraient pas sous les mains des primates. Plus rien ne pouvait lui résister, mais il voulait encore plus de pouvoir, il écumait la campagne en quête d’anciennes ruines ou de tombeaux contenant de possibles secrets de puissance : artefacts, parchemins,… tout lui aurait convenu. C’est ainsi qu’il découvrit un texte relatant les sombres exploits d’un mage noir du nom de Nevynirral et dont le tombeau serait caché quelque part dans une région appelé le Gosier du Dragon.

Laissant ses grawls à eux-mêmes, Aethyos parti seul dans le Gosier du Dragon en quête du tombeau du nécromant, l’endroit était le territoire des hydres, mais elles ne posèrent aucun problème, tant leur puissance brute ne faisait pas le poids face à celle du dément et c’est avec une facilité déconcertante qu’il retrouva finalement l’objet de ses désirs : Il ne restait plus rien de l’ancien mage, mais la source de son pouvoir, un long gantelet débordant de magie noir était toujours intact, à peine l’enfila t-il que notre héros ressenti son pouvoir investir son corps, comprenant instinctivement la nature de ce nouveau don, il libéra alors la terrifiante armée de l’antique nécromant : d’un simple mouvement de la main, Aethyos éveilla des milliers d’abominables golems de chair.

Contemplant l’étendu de ses nouvelles troupes, il jubilait. Les golems déferleront sur les charrs et le royaume humain d’Ascalon, tout ceux qui lui résisteront seront éliminer et enfin, enfin, il pourrait protéger ceux qu’il aimait contre toutes les menaces…

C’est ainsi qu’un fragment de raison apparut dans son esprit : le souvenir de ceux qu’il avait perdu.

Sa femme qu’il avait tant aimée, ses enfants qu’il avait tant chéris, ses camarades qu’il avait tant admirés… ils étaient tous morts, pire, leurs cadavres n’avaient reçu aucune sépulture. Leurs corps avaient été abandonnés aux charognards et leurs esprits se lamentaient de ce qu’avais dû devenir leur ancien protecteur et ami. Avec la raison, réapparut la douleur contre laquelle sa folie le préservait, et Aethyos entra dans un état de catatonie, des larmes coulèrent sur son visage et son pouvoir, incontrôlable, annihila celui de Nevynirral : les golems n’étaient plus soumis aux gantelets. Reprenant leur libre arbitre, les créatures réagirent au seul objectif qu’ils connaissaient, anéantir toute forme de vie.

Et en ce lieu, Il n’y avait qu’un seul être vivant

*

Le premier sort qu’il reçu n’arriva pas à atténuer la douleur de son âme, ni le second, ni même le troisième, quand les griffes du premier monstre vinrent déchirer ses vêtements et sa peau, il ne réagit pas non plus…. Ce n’est que quand le dernier souvenir d’Enkara, sa femme, lui rappela son devoir de protecteur qu’il finit par reprendre conscience de la réalité, de son corps et de ses exactions. Les abominations qu’il avait invoquées étaient un danger mortel pour les hommes, il allait devoir les détruire…

Quelques jours plus tard, un homme fut retrouvé par les guets du grand rempart nord, il était grièvement blessé… pire que ça, ses blessures portaient la marque d’une effroyable corruption. Il fut conduit à l’abbaye d’Ashford ou les moines purent s’occuper de lui.

Ainsi Aethyos se retrouva aux abords d’Ascalon, feignant l’amnésie il rejoignit l’ordre d’Ashford et voulu devenir moine, mais devant son peu de foie, le sage Menhlo lui conseilla de se trouver une autre voie. Son corps étant brisé, il ne pouvait plus être guerrier c’est pourquoi il se laissa tenter par Vassar et suivi ses enseignements sur la magie des envouteurs.

Solitaire et ténébreux, Il ne se lia avec personne jusqu’au jour ou… alors qu’il se promenait de nuit dans les rues d’Ashford, il fut bousculé par un élémentaliste qui venait de se faire jeter d’une auberge pour avoir déclenché une rixe : Tabris Orval.
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