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 l'enterrement, adieux, ou au revoir.

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3 participants
AuteurMessage
Maodi




Messages : 4
Date d'inscription : 16/07/2009
Age : 45
Localisation : Lyon 6eme

Mon personnage.
Prénom: Maodi
Origine (ascalon, Kryte..):: certaines choses ne sont pas bonne a savoir
Familier:

l'enterrement, adieux, ou au revoir. Empty
MessageSujet: l'enterrement, adieux, ou au revoir.   l'enterrement, adieux, ou au revoir. EmptyJeu 23 Juil - 0:54

« avec une vie de con, il a eu une mort assez en phase ».
Plus le temps passe plus je pense aux moments que j'ai vécu et que je ne pourrait plus revivre.
Quel héritage je laisse donc ? Belle question... de l'or dont personne de proche n'a besoin, ça me fait une belle jambe. A qui vais-je manquer ? Ma femme peut être... et encore ce n'est pas dit, mon fils … il n'est pas du genre à pleurer son père … il a bien raison.
Dans mon pays je suis un héros, mais dans bien d'autres pays, je suis un jolie paquet d'or si on me ramène mort, un beau salopard.
Les faits sont là, si je meurs demain, trois larmes séchées, une quinzaine de coups de pelle plus tard et l'on m'oubliera.

A cotée de moi, une femme au regard sombre, toute vêtue de noir, devant moi une belle tombe. Il y a du monde pour cet enterrement, je le sent, un calme et un silence très lourd, des pleurs à gauche, des reniflements à droite, des gens partout.

« quelle vie de con, vraiment... »

J'enterre mon meilleur ami, il était pas tout frais certes, mais il n'est pas mort d'une mort douce et naturelle, c'est la seule façon de mourir pour un salopard en faite je pense.
Il laisse derrière lui une mère, une femme, entre trois et sept filles, je n'ai jamais cherché à compter en fait, je sait qu'il en a élevé des gosses, mais je n'ai jamais cherché lequel de ces mouflets était le sien.

Les gens partent, il y a une colline de roses sur cette tombe, bon dieux ils les ont piqués où ces fleurs?
Aujourd'hui est honoré un des généraux de notre glorieuse légion, la première pour être exact.
Notre armée, hum voilà qui refroidit bien des courageux. Elle est composée de douze légions, numérotées de I à XII.
En fait il n'y a que dix légions, la dernière étant le rassemblement de toutes, et la première n'est faite que des hauts commandants.
Cette première légion est à l'origine de bien des contes et légendes sur ces terres. Du vrais, du faux.

Quand je sort de mes rêves, il ne reste qu'une poignée de personnes, la tombe est en train d'être fermée, le dernier mouvement se fait entendre, voilà qui est fait.
Tout le monde rentre dans la citée. Partout un bruit de fête. Et oui, c'est ça un enterrement chez nous. Car nous croyons que les morts ne supporteraient pas de nous voir nous morfondre. C'est la fête.

Des éclats de rire, des gigues, des gens autour d'une table qui discutent, de la nourriture et de l'alcool.
Je ne sait pas comment j'en suis arrivé à raconter des histoires à un troupeau de gamin, mais j'en suis là.

« Maitre, une histoire, une histoire!
Les gamins réclament une histoire, moi un autre verre.
-Bien je vais vous raconter comment la première s'est formée.
Bien avant Lys, votre naissance et tout ce que vous pouvez voir et entendre ici, nous n'étions que neuf. Pour la plupart de nous, des loubards, des tueurs, loin de là l'image des braves généraux flamboyant que vous connaissez. Nous allions de terre en terre, nous chassions les têtes, en fait nous n'étions pas mieux que ceux qui moisissent en geôle, à ceci près qu'il fallait remuer ciel et terre pour nous y mettre.

Ce qui faisait notre force était notre solidarité envers et contre tout ce que les gens pensaient, nous nous battions souvent pour des broutilles, mais jamais rien de sérieux. Mais quand il fallait serrer les rangs, chacun savait quoi faire, et chacun savait aussi qu'un autre protégeait son cul.

Alors que nous cherchions un lieu pour résider de façon un peu plus permanente, nous sommes tombés sur un vieux château, dans un pays en décrépitude. Le maitre des lieux nous avait dit de fuir, que toutes les personnes qui vivaient sous son aile étaient réfugiées dans les montagnes. Une armée arrivait pour annexer ces terres, une armée comme jamais nous n'en aurions vue auparavant, tout le monde avait fuit, femmes, enfants, soldats, seul restait le seigneur, trop fière pour voir mourir son pays, il préférait mourir avant, la lame en main.

C'est alors que Terion, l'espèce de nain rabougris qui chante des paillardes au fond la-bas vous voyez ?


Je pointait le doigt sur mon nain.
-Oui m'sieur!

-Et bien c'est alors qu'il dit un truc vraiment , vraiment très con. Il dit que d'ici on avait une vue splendide sur toute la plaine montante. De fil en aiguille, avec un minimum de jugeote il nous est apparue l'illumination. Les troupe adverses ne pouvaient arriver que d'un seul endroit, et qu'à neuf il était possible de faire un gros carnage. Peut être quarante mort par personne, le tout en faisant se resserrer en entonnoir leur seule entrée valide dans la plaine, comme un bassin à poissons trop plein, il suffisait juste de tirer dans le tas.

Dans un soucie d'efficacité le seigneur ne perdait pas une miette de ce que nous disions, ne disant mot.
Mais il arriva que même à neuf, nous ne pourrions endiguer une armée.
On demandait si il n'y avait pas des armes de sièges, il nous dit qu'elles étaient trop fatiguées, que son peuple était pacifique, que les rares soldats qu'il avait n'avait connus que des petites bagarres de malfrats. Terion demanda à voir les engins, c'est son truc les machines de guerre, il pouvait en fait en remettre deux ou trois d'aplomb, mais bon, sans hommes pour les faire marcher, elles ne servaient à rien.


L'armée qui devait arrivée d'ici quelques jours devait compter parmi mille hommes, peut être deux milles, selon le seigneur.


« Allez cherchez vos soldats, revenez le plus vite possible, nous ne pourrons tenir à neuf longtemps, Terion fais nous quelques dizaines de tonneaux d'explosif, Mao... trouves moi des endroit ou les montagnes qui font entonnoir peuvent facilement partir en avalanche »

Nous étions tous étonnés de cette parole, mais personne n'allât contre, et tout le monde se fit assigner une tache précise, préparer des projectiles, faire des paquets de flèches, préparer des arcs …
Notre seigneur voyait déjà la victoire, mais nous lui avions rappelé la réalité, sans soutien ça ne servait a rien. Il partit donc chercher ses soldats dans le refuge. Il en avait pour un jour allé, une demi journée retour.


Nous avions donc miné les montagnes, préparé et dispatché des étoiles de guerres, réparer deux trébuchets et mis à leur coté quelques projectiles dont certains tout droit sortis de l'esprit tordu d'un nain un peu trop fondu de machine de guerre.

Au loin on distinguait une masse en approche, voilà une journée que nous préparions le terrain. L'armée serait approximativement là au soir suivant, ce qui nous arrangeait, les troupes seraient plus fatiguée qu'au matin.
Le seigneur revenait dans la nuit avec ses hommes, entre 200 et 300 hommes. Mieux que rien. Et la qualité du plan primait sur le nombre d'hommes.


-Chéri ? Mon amour ? Tu parles tout seul ?
-Hein ?
-Regardes, ton public dort à poing fermer, ce ne sont que des gamins, raconte leur des histoires de dragons, de princesses, pas un vaste plan militaire relativement carnassier et complètement farfelu...
-Arg...
-Hahaha oui ça fait cinq minutes que je te regarde parler sans même regarder autour de toi. Toujours aussi passionnant comme conteur.
-Grrrrrrrrrr. Madame Eriah n'est pas obligée de m'enfoncer un peu plus...
-effectivement je n'étais pas obligée, mais ça venait du cœur, je ne suis pas ta moitié pour rien. »


" Fin de la discussion les louveteaux, je vais prendre l'air"
 

Je prends 2 chopes et je sort, je marche lentement, le tout me fait arriver devant la tombe fraiche.
Je pose une chope sur la tombe.

« A force de te tordre de rire dans ta tombe tu dois avoir soif vieux brigand.
A la tienne mon ami. A toi et ta vie de con, au final tu es toujours rester un type bien.
-Tu es aussi un type bien tu sais, un pauvre con c'est vrais, mais un type bien.
une femme se rapprochait de moi, regard sombre, châle noir, la fraicheur nocturne l'avait forcée à se couvrir.
-Mouais. Pas pour tout le monde sur cette vaste terre d'abruti.
-Le monde est grand oui. C'était un de ses rêves de visiter tout les lieux possibles et inimaginables que cette terre ai pu faire.
-Au moins je sait qu'il a réalisé son plus grand rêve.
-Hum ?
-Avoir une famille
. »

Je finis ma bière et je rentre, je laisse la veuve contempler une dernière fois le souvenir exact de l'homme qu'elle aime.
Ainsi est la vie.
Mais maintenant je sais, que sur ma tombe il y aura une chope de bière, que les larmes se transformerons en rire l'espace d'une nuit. L'héritage que je laisserai ? Une famille.


Dernière édition par Maodi le Dim 23 Aoû - 17:01, édité 1 fois
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Elindor

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MessageSujet: Re: l'enterrement, adieux, ou au revoir.   l'enterrement, adieux, ou au revoir. EmptyDim 26 Juil - 12:02

Hello !

Merci pour ce nouveau RP Wink

Original, rafraichissant, bien agencé, le choix de la première personne est bon.

Cela dit, il y a quelques défauts que je dois relever : tout d'abord, les fautes de conjugaison sont nombreuses, et elles gênent la lecture. C'est dommage. puis il y a des erreurs que tu fais, c'est sur la dernière lettre d'un mot, tu ajoute un s, un e ou un t parfois, alors qu'il devrait pas y en avoir.

Sinon, le narrateur est charismatique, c'est agréable à lire, drôle tout en restant intéressant. Au plaisir de lire la suite Wink
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Yobwo

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MessageSujet: Re: l'enterrement, adieux, ou au revoir.   l'enterrement, adieux, ou au revoir. EmptyDim 26 Juil - 16:46

Oui comme dit, il y quelques fautes récurrentes qui gâchent (un peu) la lecture : fautes de conjugaison, d'orthographes ("un public" pas un "publique", "l'air, pas "l'aire", etc). Je trouve que t'abuses sur les virgules aussi. Par moment, le point serait plus justifié.

Voilà pour les trucs pas marrants Razz

Pour le reste, c'est excellent. J'adore le ton employé conjointement à la première personne. On se croirait dans un du Sergio Leone quand le récit démarre. Ca change vraiment de ce qu'on lit habituellement. Pis le tout est maîtrisé, l'ambiance est là, le narrateur charismatique (je rejoins tout à fait Elindor là-dessus).

Je ne sais pas si tu as l'intention de développer mais ça en vaudrait la peine.
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