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 Laurant Outang (Mon R)

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stryke orcelo

stryke orcelo


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MessageSujet: Laurant Outang (Mon R)   Laurant Outang (Mon R) EmptyVen 17 Juil - 17:16

I


Tout commença par une nuit d’orage, la pluie tombait comme jamais elle n’était tombée, le tonnerre grondait, la foudre s’abattait. C’était une période difficile pour le petit village de Ordavi, c’était normalement le temps des récoltes, des récoltes qui cette année ne seraient pas très bonnes, mais l’année d’avant avait été excellente, ce qui leur permettrait de tenir cette année. Le village était situé en bas des montagnes, sur un nouveau continent un peu plus à l’Ouest du continent de Tyrie, celui-ci était connu sous le nom de Tyrcanata. Le village d’Ordavi était sous la protection d’un seigneur, il demandait un tiers de leurs récoltes en échange de sa protection. Et malheureusement, ce qui leur restait ne leur permettrait pas de tenir. La chasse n’était pas très bonne, le gibier se faisait rare, la mendicité dans ce petit village n’était pas des plus rares.

Malgré tout, la vie pouvait paraitre paisible là bas, surtout pour le vieux père Outang, qui avait son petit élevage, un peu à l’écart du village. Il élevait ses poules et quelques autres animaux, de quoi se nourrir lui, sa famille, et revendre quelques pièces de viandes au boucher du village. Monsieur Outang avait une femme qu’il avait perdue lors d’une tentative d’envahissement de la part d’un village voisin. Il avait également un fils, qu’il avait nommé Laurant, un nom assez commun par chez eux. Assez petit pour son âge, les cheveux bruns et mi-longs, les yeux bleus, son fils avait à peine l’âge de tenir un arc, mais déjà il montrait des dons pour le maniement de cette arme, même si toutefois, il savait se montrait assez souvent maladroit. Il participait souvent à des concours, et finissait rarement second où moins. Il adorait son arc, et ne se baladait jamais sans. Plus tard, il voulait partir loin d’ici, quitter cette vie pleine de malheurs et en construire une nouvelle ailleurs. Mais ce n’était hélas pour lui pas l’avis de son père. Son père se faisant vieux, il voulait que Laurant prenne la relève, et continue à élever ses poules. Il avait même déjà conclu un pacte pour marié son fils à une jeune fille du village. Laurant partait souvent à la chasse, tentant de ramener de la viande pour aider le village et souvent le pauvre malheureux revenait avec quantité d’écorchures.

-Papa, je parts, je vais chasser un peu, je reviens vite.

Son père était plutôt méfiant, il avait peur qu’un jour son fils parte et ne revienne jamais, malgré tout, il le laisser toujours partir, se disant qu’il ne risquer rien par ici, qu’il savait assez bien magner l’arc pour se défendre, et puis une chose était sur, qu’il le veuille ou non, il finirait par le perdre.

-Sois prudent mon fils, tu sais qu’il y a des loups qui rôdent en ce moment dans la forêt, et certaines personnes on même posés des pièges, fait attention ou tu marches, ne vas pas te prendre dans un piège.

Laurant regarda son père un instant, comme si il enregistrer se qu’il venait d’entendre, puis il se retourna et parti en claquant la porte. La pluie tombait toujours avec un vent fort et le tonnerre qui n’arrêtait toujours pas. Mais cela ne l’arrêterais pas, il parti contre la pluie, avec son arc et quelques flèches, prévoyant de ne rentrer assez tôt. Il devait parcourir quelques lieux pour atteindre la forêt, et devrais s’enfoncer assez loin pour y débusquer le gibier, mais il avait l’habitude, il l’avait fait mainte et mainte fois. Il marchait entre les arbres, arc à la main, tentant d’apercevoir une proie derrière ce rideau de pluie, pas à pas, il avançait doucement… Splash !

-Ouille ! Bon sang de racine !

Laurant venait de trébucher sur une racine, il était tombé ans une marre de boue, la tête la première. Il se releva, tentant d’enlever la boue qui maculait son visage, frotta ses vêtements, puis releva la tête, c’est à ce moment qu’il s’aperçut qu’il était face à un loup, une louve pour être plus exacte. Sur le coup, Laurant pris peur et recula et trébucha à nouveau sur cette même racine. Lorsqu’il se releva, la louve n’était plus là. Ayant déjà connu pire, il reprit son chemin, ne désespérant pas, il savait que tôt ou tard, il verrait quelque chose qu’il pourrait rapporter au village.

La nuit tombait, la pluie et le tonnerre s’étaient arrêtés, mais un vent fort venant du nord soufflait toujours. Laurant commençait à avoir froid, son ventre criait famine, il pensait rentrer lorsqu’il entendit un bruit. Cela ressemblait à un chien qui gémissait, il suivit le gémissement. Il tourna le long d’un gros chêne, et se retrouva face à la louve qu’il avait aperçut quelques heures plutôt, il sursautât, et recula, son cœur battait vite, il avait le souffle court. Il avait entendu tant d’histoires sur ces créatures, des histoires comme celle de Tom le Berger, des loups attaquaient souvent ses moutons, un jour il avait décidé de poser des pièges pour défendre ses moutons. Avec ça, il avait réussi à abattre quelques loups. Mais une terrible nuit d’orage comme celle que vivait Laurant, une meute de loup s’étais introduite chez Tom, et l’avait dévoré avec tout son troupeau. Enfin tout ceci n’était qu’une histoire. Et si tout était faux, et si les loups étaient inoffensifs ? « Laurant, respire, calme toi » se dit-il intérieurement. Après s’être calmé, il retourna voir la louve qui gémissait toujours. Elle avait un pelage gris noir, la queue repliée entre les jambes, la gueule entrouverte laissait voir ses crocs, d’une grande blancheur. Elle était couchée à terre, une patte arrière prise dans un piège.

-… Attends, je vais t’aider.

Laurant s’approcha, doucement, de peur de déclenché la colère de la louve, il avançait, en tendant la main devant lui, vers la tête de la louve, pour la caresser, afin de la rassurer. Il posa délicatement sa main sur le crâne de la jeune louve, et la caressa dans le sens du poil, ce qui eut pour effet de faire taire ses gémissements. Il lui glissa ensuite quelques mots rassurant à l’oreille, toujours en la caressant. Puis il déplaça sa main lentement vers la patte arrière de la louve afin d’examiner l’état de sa patte. La louve ne disait rien, elle le laissait faire.

-Je vais t’arranger ça.

Laurant entrepris d’ouvrir le piège, mais la louve fit entendre un grognement, voulant dire : ne touches pas !

-Oh… je suis désolé… attends, je crois que j’ai quelque chose, cela devrait te soulager la douleur, mais il va falloir que tu me laisse enlever ce piège.

La louve jeta un regard sur son interlocuteur, puis se coucha sur le flan, montrant qu’elle accepter que le jeune rôdeur la touche. Laurant agrippa le piège de ses mains, et essaya d’écarter les mâchoires de celui-ci, mais en vain, il n’était pas assez fort à moins que…

-Attends, je reviens, je vais chercher quelque chose qui pourrait m’aider à ouvrir se satané piège !

Laurant ne mit pas longtemps à revenir avec une branche, il l’enfonça entre les mâchoires du piège, posa un pied dessus, et tenta de pousser le bâton vers le bas, mais ce fut inutile, le bâton se brisa en deux. Mais il n’allait pas s’arrêter là, il retourna chercher un nouveau bâton, en prenant soin cette fois ci, dans choisir un plus solide. Il recommença son action précédente, le piège tenait bon, mais le bâton aussi, c’était bon signe pour Laurant, et surtout pour la louve. Avec un peu plus de vigueur, il réussi enfin à libérer la Louve du piège. Mais elle était blessée, incapable de se déplacer.

-Oh… Mais que vais-je faire toi ? Je ne peux pas te ramener, mon père t’abattrais sur le champ, je ne sais pas… dis moi ? Que dois-je faire de toi ?

La louve fixa un moment Laurant, puis se mit à lécher sa blessure.

-Oh, mais je suis désolé, attends, je t’ai dit que j’avais de quoi te soulager pour la douleur, et je ne suis pas un menteur. Laisse-moi faire… s’il te plait.

La louve montra ses crocs en guise de mise en garde, puis se mit en position, de sorte à ce que Laurant puisse faire son affaire, tout en ayant un œil sur lui. Le jeune rôdeur sorti d’un petit sac, un pot, l’ouvrit et pris de ce qu’il contenait sur ces doigts. Cela ressemblait à de ce qu’elle connaissait des humains, à de la confiture, une confiture verte, qui avait l’odeur de plantes qu’elle connaissait bien. Elle eut un frisson lorsque Laurant posa ses doigts sur sa plait, c’était la première fois qu’un humain l’approchait d’aussi près, et qui en plus la touchait, elle avait envie de fuir loin d’ici, elle savait que les humains étaient mauvais, mais elle savait aussi que Laurant était son seul espoir, car sa blessure était bien trop grave. Elle se détendit donc, posant sa tête au sol, laissant faire ce petit homme qui voulait la soigner. Laurant fit son affaire, étalant l’onguent de sa préparation, lentement, sur la blessure. Après quelques minutes, il banda la patte de la louve.

-Voilà, c’est fait… Je vais devoir rentrer maintenant…

Laurant se releva, regarda la louve. Elle tentait de se relever tant bien que mal, mais en vînt. Si Laurant la laissé là, seule, face à son destin, elle mourrait surement dans les jours qui suivent. Il prit donc la décision de restait au près d’elle, du moins, jusqu'à ce qu’elle aille mieux.

-Ne t’en fais pas, je vais prendre soin de toi, jusqu'à ce que tu ailles mieux.

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stryke orcelo

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MessageSujet: Re: Laurant Outang (Mon R)   Laurant Outang (Mon R) EmptyVen 17 Juil - 17:16

Laurant s’assit aux côtés de la louve, contre un arbre, la pluie battante, il déposa sa petite cape en guise de couverture sur celle-ci, ferma les yeux et se laissa emporter par le sommeil, au son de la pluie tombant contre les feuilles des arbres.

Ce n’est que quelques heures plus tard qu’il se réveilla. La pluie avait cessée, et le soleil commençait à se montrer dans le ciel. La louve ne dormait pas, mais elle était toujours là, allongée, respirant calmement, attendant que quelque chose se passe. Pour les deux, la faim commençait à se faire sentir, mais Laurant hésitait à laisser la louve seule. Et si une créature, ou autre, venait à lui faire du mal en son absence… Il ne pouvait pas restait non plus sans rien manger.

-Tant pis, je vais nous chercher à manger, ne t’en fais pas, je reviens aussi vite que mes jambes me le permettent.

Laurant pris son arc, son carquois remplie d’une dizaine de flèches et partis une nouvelle fois chasser, en espérant cette fois-ci, réussir à tuer une proie. Il marchait, sans vraiment faire attention, vers le Sud, suivant des traces qu’il avait repérait un peu plus tôt sur le chemin. Les traces commençaient à montait aire le sommet d’une colline, une pente raide l’attendait, mais cela ne lui faisait pas peur. Il continua son chemin et enfin, ses efforts furent récompensés, un beau chevreuil, l’attendait, broutant tranquillement de l’herbe. « Toi je vais t’avoir… », pensa t-il. Il banda son arc, visa le chevreuil, sans le quitter des yeux, il continua à avancer pour avoir une meilleur position de tir. Essayant de se percher en montant sur une racine dépassant du sol, il continua à fixer le chevreuil et… glissa. Tombant à terre, il laissa échapper la flèche qui partit à toute allure dans les airs, sifflant dans le vent, puis un bruit sourd se fit entendre, comme si quelque chose était tombée de très haut. Laurant se releva et inspecta les alentours, c’est au détour d’un vieux chêne qu’il découvrit les cadavres de deux oiseaux, qu’il savait comestible. Dans son malheur, Laurant avait eu beaucoup de chance, après s’être remit de ses émotions, il prit le chemin du retour, retrouvé la louve qu’il avait laissé seule.

Quand Laurant revint, la louve était toujours là, allonger sur le sol, grelottante. Son état n’avait pas l’air de s’améliorer. Il décrocha sa petite cape, qu’il déposa sur la louve, puis sortit une ficelle, y accrocha les deux oiseaux, et commença à les dépecer. L’odeur du sang éveilla les sens primaire de la louve, elle trouva la force de relever la tête pour voir d’où venait cette agréable odeur. L’eau lui venait à la bouche, elle savait que rien qu’une petite bouchée lui ferait retrouvée ses forces. Mais Laurant était là, et même si jusque là, il avait pris soin d’elle, qu’est ce qu’il l’obliger à partager ses proies avec elle ? Ce n’était qu’un humain après tout. N’ayant pas assez de forces pour prendre cette viande par la force, elle n’eut d’autre solution que d’attendre et espérer.

-Je vais aller nous chercher des branches pour nous faire un feu, et nous faire cuire cette viande.

Laurant partit d’un bon pas, chercher du bois sec. Il avait dit « Nous », voulait il partager sa viande avec elle ? Peut être, mais rien n’était sur. La louve regardait avec envie cette viande qui pendait au bout de cette minuscule ficelle. Rien qu’un morceau, elle avait si fin, elle savait qu’elle avait encore quelques forces, assez pour arriver à attraper un morceau. Elle se releva tant bien que mal, fit quelques pas en direction de la viande, et retomba lourdement au sol. Epuisée, elle ne pouvait pas atteindre ce ridicule morceau de viande. Quelques minutes passèrent avant que Laurant fasse sont apparition. Il portait dans ses bras un tas de bois, qu’il lâcha au sol, près de la louve affamée. Laurant remarqua que la louve avait changé de place, mais ne fit pas attention, ramassa sa cape et la posa à nouveau sur elle.

-Après cette pluie, j’ai eu du mal à nous trouver du bois sec. Bien, tâchons d’allumer ce feu… Comment vais-je m’y prendre ? Ah ! Je sais !

Laurant pris son arc avec une flèche, puis visa le petit tas de bois. Il sembla se concentrer un instant, puis lâcha la corde de son arc. La flèche s’enflamma, allant se planter dans le petit tas de bois pour le mettre à feu. Comment un simple homme pouvait il faire cela ? Quand elle était petite, son chef de meute avait raconté bien des histoires sur es humains, mais jamais d’humains qui savaient enflammer des petits morceaux de bois. Ses yeux se tournaient vers Laurant, surprise pas cette chose qu’il venait de faire. Laurant tourna son regard vers elle en souriant.

-Tu as vu ? C’est bien la magie ! Pas besoin de s’embêter à taper des pierres entre elles ou de frotter des morceaux de bois ensembles.

La louve regardait Laurant, hébétée, Laurant la regarder de la même façon, se demandant si cette louve ne comprenait pas ce qu’il disait. Il finit par tournait la tête vers ses deux oiseaux, dont il ne connaissait d’ailleurs pas le nom maintenant qu’il y pensait. Peut importe, il avait vu son père manger de ces oiseaux maintes et maintes fois, et il savait qu’il ne risquait rien. Après avoir nettoyé les deux carcasses, il les embrocha sur une branche et les plaça au dessus du feu. Une odeur de viande bien cuite commençait à se répandre dans l’air. Ce qui mettait encore plus en appétit Laurant et la louve. Ils durent attendre une petite demi-heure avant que la viande soit fin prête. Laurant repris sa cape, qu’il dépoussiéra avant de la poser au sol. Puis il détacha les deux oiseaux, en posa un près de sa place sur la cape et l’autre près de la louve. La louve regardait avec envie cette viande qui s’offrait à elle, mais elle regardait également Laurant qui commençait à manger sa viande. Il avait déposé cette carcasse devant elle, donc, était ce pour elle, ou simplement pour lui faire envie ? Est qu’il la laisserait en manger ? La tentation était trop forte, elle n’attendit pas de savoir. Elle renifla légèrement le morceau, s’avança tant bien que mal vers le morceau de viande, y posa ses pattes et commença à manger. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas mangé de la bonne chaire.

Lorsqu’elle eut terminée, elle se rendit compte que Laurant la regardait, toujours souriant, l’air confiant. Finalement, ce petit humain n’était pas si méchant, il l’avait guérit, soignée, et lui avait offert de la viande. Depuis qu’elle avait quitté sa meute, elle espérait trouver un compagnon, la suivant et l’aidant à survivre. Cet humain pouvait il être celui qu’elle attendait ? Non, ce n’était même pas un loup. Pourtant, à y réfléchir, il serait utile pour une louve dans se monde d’avoir pour compagnon un humain. Elle serait protégée des autres hommes. Elle ne savait que faire.
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stryke orcelo

stryke orcelo


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MessageSujet: Re: Laurant Outang (Mon R)   Laurant Outang (Mon R) EmptyVen 17 Juil - 17:17

II


Les jours passaient, et la patte de la louve commençait enfin à être en assez bonne état pour qu’elle puisse se déplacer. Après avoir brièvement examiné la patte de la louve, Laurant décida qu’il pouvait enfin lui enlever son bandage. La louve se releva, s’étira.

-Voilà… tu es libre maintenant, tu peux aller ou bon te semble.

Puis Laurant se releva à son tour.

-A présent que tu es remise, je vais rentrer chez moi. Fais attention à toi, et fais attention à où tu marches, il reste pas mal de piège dans le coin.

Laurant donna un dernier regard à la louve, se retourna et partit. La louve restait assise, le regardant s’éloigner dans le bois. Se demandant si elle devait le suivre ou non. Peut être qu’il l’accepterait, elle ne voulait plus être seule, et s’était mise d’accord sur le fait que finalement, ce petit homme pouvait être un compagnon idéale. Elle hésita, tournant en rond pendant un long moment, avant d’enfin se décider à le suivre. Il était déjà loin, mais son odorat lui permettait de le suivre sans problème.

Laurant s’était bien éloigné de la louve, mais il s’était avant bien éloigné de chez lui, et retrouvait le chemin pour lui s’avérait plus difficile que prévu. Etait ce vers le Sud ? Ou bien vers l’Est ? Laurant ne savait pas trop quel chemin prendre, mais finit pas aller vers le Sud. Le chemin commençait à devenir ardu, il avait sans doute pris le mauvais chemin, mais comme il ne se trouvait pas sur un sentier, il n’était sur de rien. Il continua sur plusieurs mettre, et finit par se retrouver dans une clairière. Soudain, un bruit se fit entendre, un craquement, comme ci quelqu’un avait marché sur une branche. Laurant était aux aguets. Puis se fut un grognement qui se fit entendre. Laurant se retourna d’un bond. Face à lui se tenait un ours. Il était large, long, d’une fourrure épaisse et marron et se tenait sur ses deux pattes arrière, sans doute pour impressionner Laurant de sa haute taille. Laurant était pris au dépourvu, ses jambes étaient paralysées par la peur. Il devait agir vite. Avant de réaliser que l’ours attaquer d’un coup de patte, il fit un bond en arrière, continua à reculer de quelques pas, sorti son arc, puis une flèche de son carquois. L’ours le chargea à nouveau, instinctivement, Laurant recula face à la masse qui se préparait à foncer sur lui. L’ours commençait à courir, il esquiva de justesse, banda son arc, et lâcha sa flèche. Elle vînt se planter dans le flan droit de l’ours, mais il ne broncha pas, se tourna vers Laurant et commença cette fois ci à marcher lentement dans sa direction.

La louve courrait à toute allure, faisant des poses à intervalles réguliers, humant l’odeur de Laurant. Le paysage défilé à toute vitesse lorsqu’elle courait, les arbres défilant un à un, sautant par-dessus tout obstacle se mettant en travers de son chemin. Soudain, une odeur qu’elle connaissait se fit sentir avec celle de Laurant, l’odeur d’un ours. Laurant était certainement suivit, et si c’était le cas, il était en danger. Elle accéléra, son cœur battait de plus en plus fort, sa respiration se faisait plus instance, l’idée d’un futur combat lui faisait monter l’adrénaline dans le sang. Soudain, un éclaircissement apparut à l’orée du bois. Deux silhouettes apparaissaient, l’une plutôt grosse et l’autre assez petite. Laurant était coincé, entre un arbre, et un ours qui marcher lentement vers lui.

Il n’y avait plus de temps à perdre, la louve couru et sauta sur le dos de l’ours, s’y maintenant à l’aide de sa mâchoire, pressant avec l’une de ses pattes sur la blessure qu’avait infligé la flèche à l’ours. Laurant ne perdit pas un instant, il roula sur le côté, pris une nouvelle flèche et visa. L’ours se débattait pour se débarrasser du parasite qu’il avait sur le dos, mais rien n’y faisait, la louve le faisait souffrir, mais Laurant ne pouvait rien faire, il risquait de toucher la louve, il attendit patiemment qu’une occasion se présente. L’ours finit par faire voler la louve en fonçant contre un arbre, il fut un peu sonné par le choc, puis se remis à charger Laurant. Celui-ci recula de quelques pas, puis visa l’ours au niveau de la patte avant droite, espérant le ralentir, sans le tuer. Il décocha sa flèche. Elle fila à toute allure, allant se loger dans le crâne de l’ours, celui-ci fut stoppé sur place, et tomba comme une masse au sol. Laurant fixa du regard le cadavre de l’ours. Il avait faillit mourir, mais heureusement… son regard se tourna vers la louve au sol, il courut vers elle. Apparemment le choc contre l’arbre l’avait assommée, mais aucune blessure grave ne se présentait. Laurant resta assis près d’elle un moment, la caressant, cette louve venait de lui sauvait la vie, et il lui en était redevable.

Une heure passa avant que la louve n’ouvre enfin les yeux. Laurant était toujours là, à la regarder. Elle se releva d’un mouvement et se mit à tourner autour de Laurant d’un air joyeux. Il se releva et la regarda tourner autour de lui, avec un léger sourire aux lèvres.

-Et bien ! … Je ne sais pas quoi te dire à par… merci. Tu m’as sauvé la vie à ton tour. Je… je… il faut que je rentre à présent… peut être nos chemins se croiseront à nouveau un jour…

Laurant se retourna et repris son chemin à travers la forêt, esquivant les branches une a une, passant par-dessus les racines enchevêtrées, faisant attention a bien retrouver son chemin, il repensait a ce qui venait de se passer, cette louve qui l’avait sauvé de cet ours. Au bout d’une petite heure de marche, il finit par s’arrêter pour faire une pause. Il s’appuya contre arbre, écoutant le silence qui régnait dans la forêt. Soudain, un craquement se fit entendre. Laurant s’accroupi et scruta les environs, tentant d’apercevoir d’où venait le bruit. Une silhouette apparut dans des fougères non loin de lui. La créature se déplaçait assez vite. Instinctivement, Laurant sortit une flèche et son arc, puis banda celui-ci, en direction des fougères. La louve ne le fit pas longtemps attendre, elle sortit en marchant d’un pas tranquille cers lui. Il rangea son arc et posa ses mains sur ses hanches, la regardant approché. Elle vint à ses pieds et ne bougea plus, le fixant du regard.

-Et bien ? Je te manquais déjà ?

La louve émit un aboiement en guise d’acquiescement.

-Tu sais bien que je ne peux pas t’emmener, une fois là bas, ils te tueraient sans aucune pitié. Un loup n’est pas bien vu chez nous les hommes…

Laurant l’observa un moment, se demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire si la louve continuait à le suivre. Après avoir réfléchit un instant il déclara :

-Bien… après tout, tu ressemble vaguement a certaines races de chiens… peut être n’y verront ils que du feu… tu ne crois pas ?

La louve se redressa, tirant la langue et remuant la queue, d’un air joyeux.

-Bien… mais il faut que je te trouve un nom… voyons, comment pourrais je bien t’appeler ? Hum… Je sais ! Maelle ! Tu aimes dis moi ?

La louve fit entendre un nouvel aboiement pour dire qu’elle était d’accord.

- Bien, suis-moi.

Les deux compagnons reprirent donc leur route, mais cette fois ci ensembles. Les deux ensembles semblaient plus heureux. Ils continuèrent leur marche pendant plusieurs heures avant de revoir enfin l’orée de la forêt. Au loin s’élevait l’épaisse fumée de cheminées du village.

-Bien… écoute, nous allons aller chez moi et je vais dire à mon père que c’est le garde forestier qui t’a donné à moi. Regarde c’est là bas, la petite maison avec la grange, un peu à l’écart… Ah ! Et encore une chose, il y a des poules et quelques autres animaux, n’y touchent pas, c’est moi qui te donnerais de quoi te nourrir.

La louve fit un aboiement pour dire qu’elle avait compris, puis les deux reprirent le chemin en direction de la maison de Laurant. Quelques instants plus tard ils arrivèrent devant le pallier de la porte.

-Bien reste là, que je prévienne mon père.

Puis sans attendre Laurant frappa un coup sur la porte puis entra.

-Papa c’est moi ! Je suis rentré.
-Je suis en haut !
-Papa… tu peux descendre… ? J’ai quelque chose à te dire….
-Qu’est ce que c’est encore ? Si c’est au sujet de ton mariage c’est non ! Tu te marieras avec la petite Elynne.
-Non papa… c’est autre chose…
-Bon j’arrive !

Quelques minutes plus tard, le père Outang descendit, tout débraillé, comme si il venait de se réveiller, sa canne à la main. Avant d’aller voir ce que son fils voulait, il prit le temps de se faire un petit breuvage, de couleur noir avec de l’eau chaude. Puis il se tourna vers Laurant.

-Tu nous as rapporté du gibier ?

Déconcerté, Laurant baissa la tête.

-Euh non…
-Comment ça se fait que tu es mit tant de temps à revenir ?
-Bien, j’ai rencontré quelques problèmes dans les bois… J’ai été attaqué par un ours ! Mais le garde forestier est venu m’aider…
-Attaqué par un ours !?
-Oui… oui ! Mais tout va bien ! Regarde ! Je n’ai rien…
-Tu ne sors plus c’est fini.
-Mais papa !...
-Non.

Soudain, un aboiement se fit entendre, puis on entendit des chiens grogner, prêts à attaquer.

-Rah ! Qu’est ce que c’est encore !

Le vieux père Outang sortit de la maison. Dehors se trouvaient ses trois chiens, encerclant la louve, les poils hérissés, tous près à combattre.

-Un loup !
-Non papa ! Ce n’est pas un loup !
- Dis-moi que je suis myope tant que tu y es Laurant !
-Papa je te promets ! Suppliait-il. C’est un chien ! C’est le garde forestier qui me l’a donné !
-Un chien ? On dirait plutôt un loup, fils.
-Non… regarde…

Laurant s’approcha lentement de la louve, tendant la main vers elle, lui envoyant un regard rassurant, pas à pas, il se rapprochait, puis il posa doucement sa main sur la tête de la louve, et la caressa doucement, lui chuchotant des mot rassurants. Celle-ci s’assit et ne bougea plus, le vieux père Outang comprenant que tout aller bien fit taire ses chiens et les envoya un peu plus loin. Puis il s’approcha lentement de son fils et de la louve.

-Tu es sur que… ?
-Oui papa… elle se nomme Maelle.

Le père Outang s’approcha un peu plus, et se mit à la caresser à son tour.

-En effet, elle a l’air très docile cette chienne… quelle race est-ce ?
-C’est un husky, ils ressemblent beaucoup aux loups… mais ce n’en sont pas.
-Ah ? Bien t’as intérêt d’y faire attention à ton chien, ce sera à toi de lui trouver à manger, je te préviens fils.

Laurant acquiesça d’un signe de tête, puis montra a Maelle un endroit où elle pourrait dormir, il l’installa confortablement dans la grange. Le soir ne tarda pas à venir, Laurant alla se coucher, se demandant ce qu’il l’attendait demain, ce qu’il allait pouvoir faire, il sentait, au fond de lui, qu’il était bientôt temps. Bientôt temps de partir, il en avait marre de cette vie ici, il ne voulait pas devenir ce que son père voulait qu’il devienne. Après tout il savait se débrouiller, il n’avait besoin de personne, et il avait une amie sur qui compter, il le savait. Peut être demain… peut être après demain, il ne savait pas, mais il était sur d’une chose, il était temps.

Cette nuit là, pour Laurant comme pour tous les autres habitants du village, la nuit fut très courte. Laurant dormait paisiblement lorsque son père vint le réveiller. Le soleil n’était pas encore lever, mais par la fenêtre, l’on pouvait voir le ciel rouge avec une épaisse fumait qui s’élevée très haut. Laurant interrogea son père du regard. La ville était en feu, d’après les informations qu’il avait eut, deux villages voisin s’étaient alliés et avaient attaqués.

-Viens mon fils, nous devons partir, nous ne sommes pas à l’abri ici.

Laurant sortit de son lit et enfila sa tunique en vitesse, puis les deux sortirent dehors. Laurant poussa son père à terre, une flèche venait de le frôler, et celle-ci aurait été mortelle si Laurant n’avait pas poussé son père, puis il l’aida à se relever.

-Cours papa ! Je te rejoins !
- Laurant !...
-Pars je les retiens !

Laurant sortit sont arc, et visa ses ennemis, une flèche s’enflamma et vint se loger dans le cœur d’un premier assaillant. Soudain sortit des bosquets, une masse sauta à la gorge d’un autre assaillant, c’était Maelle. Laurant en profita pour éliminer un autre attaquant puis pris la fuite. Maelle lâcha aussitôt l’homme qu’elle tenait entre ses mâchoires et courut derrière Laurant. Ils ne mirent pas longtemps à rattraper le père Outang, celui-ci était déjà essoufflé.

-Laurant… je ne peux plus continuer…

L’homme se tenait sur sa canne, essoufflé par sa course.

-Mon fils… parts… parts sans moi… je ne peux plus… je suis trop faible… trop vieux… je suis un fardeau pour toi… parts… fuis !
-Mais papa ! Non… Je ne peux pas !

Des larmes commençaient à couler dans les yeux du père, celui-ci baissa la tête, ne voulant pas montrer ses émotions à son fils. Laurant le fixa un moment du regard, tout autour semblait être au ralentit, les sont semblaient atténués. Laurant voulait partir certes, mais il ne voulait pas que cela se passe ici, pas comme ça. Soudain tout repris son courts normale, Laurant réalisa que des hommes arrivaient sur eux. Il posa un dernier regard sur son père, un regard remplie à la fois de joie, de tristesse et aussi de regrets, il savait que ‘était la dernière fois qu’il voyait son père. Puis il tourna la tête en direction de la forêt et parti en courant, sans se retourner. Il entendit quelques instants plus tard une voix ordonnant d’abattre son père. Là il se mit à accélérer, et finit par se jeter dans des buissons, sous un arbre. Maelle vint le rejoindre en un clin d’œil, elle s’installa contre lui et ne bougea plus. Laurant lui, se cachait le visage avec ses mains. Il pleurait, car désormais, son père était mort. Il se retrouvait seul, sans famille, sans personne a qui parlait. Il pleura ainsi plusieurs heures, jusqu'à ce que la fatigue l’emporte.
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MessageSujet: Re: Laurant Outang (Mon R)   Laurant Outang (Mon R) EmptyVen 17 Juil - 17:19

III


Le soleil était à son zénith, cela faisait maintenant déjà plusieurs heures que dans le village, nulle vie de subsistait. Laurant était toujours tapis dans son trou, aux côtés de Maelle. Il finit par ouvrir les yeux, regardant ses mains d’un air triste, la faim au ventre. Il ne pouvait plus rester là. Après avoir ingurgité quelques aliments qu’il savait comestible, il prit donc la discision de s’enfoncer dans la forêt, partant vers le Sud. A part son village, Laurant ne connaissait rien au monde extérieur, il ne savait pas ce qui l’attendait dans cette forêt, et même plus loin lorsqu’il en serait sorti, si il y en avait une.

Les pins défilaient les uns derrières les autres, enjambant racines par racines, Laurant se faisait son chemin. Bientôt, il arriva aux limites de ce qu’il connaissait. Ici, pour Laurant, commençait l’inconnu. Des tas de questions lui venait à l’esprit, qu’allait il devenir ? Allait-il survivre ? Que lui réservait son avenir ? Après un moment de réflexion, qu’avez t-il a perdre ? Rien. Laurant continua donc à s’enfoncer dans la forêt, de plus en plus profond. Il commençait à apercevoir de nombreuses plantes, et d’animaux qu’il n’avait jamais vu jusque là, il s’émerveillait sur toutes les merveilles que la nature avait placé là, toutes ces choses qui ne demandaient qu’a êtres vues, découvertes.

A présent, le crépuscule approchait, la fraîcheur s’installait dans la forêt, Laurant commençait à avoir froid, il avait beaucoup marché, et n’avait pas pris le temps de manger. La faim le tenaillait, il devait trouver un endroit où passer la nuit. Sous un arbre ? Trop risqué… Il ne connaissait pas cette partie de la forêt, elle contenait certes de merveilleuses choses, mais certainement aussi des choses que Laurant aurait à redouter. Il marcha encore un temps, cherchant un endroit où dormir, mais aucun lieu approprié ne s’offrit à lui, il fini donc par prendre la décision de s’installer sous un grand chêne, avec un peu de bois sec qu’il trouva aisément, il alluma un feu pour se réchauffer, la faim au ventre. Il avait peu de provision, et n’avait pas pensé à prendre plus de ses plantes qu’il connaissait, et il ne pouvait pas se permettre de tenter d’en gouter de nouvelles, cela était bien trop dangereux. Toutefois, il prit la décision de manger une partie de ses fameuses plantes, en proposant à Maelle.

La louve renifla quelques secondes ce que Laurant lui proposait, puis se tourna, regardant ces plantes avec un air de dédain. Elle tourna en rond un moment, regardant de temps à autres Laurant, puis soudain, partit dans la forêt. Laurant se leva d’un bond, tentant de voir où partait la louve, mais elle fut trop rapide pour lui, il ne put que se rassoir, mangeant ses plantes. Il n’avait pas de quoi nourrir Maelle, alors elle l’avait abandonné, elle en qui il commençait à faire confiance. Il se trouvait de nouveau seul, près de son feu.

Pour Laurant, les minutes défilaient lentement, il ne savait pas quoi faire, il était trop fatigué pour continuer à marcher, et il n’arrivait pas à dormir. Il rester là, assis, se balançant d’avant arrière, malgré le feu qui le réchauffait. Laurant repensait à tout ce qui c’était passé dernièrement, en particulier à la mort de son père, Cet homme qui avait tout été pour lui, il lui avait appris à magner l’arc, ainsi qu’a utiliser la magie pour enflammer ses flèches, pêcher… Mais au final, lui avait il vraiment apprit à vivre, et surtout à survivre ? Laurant en doutait, certes, il savait allumer un feu, et il était très bon viseur avec son arc, il restait malgré tout quelqu’un de très maladroit, qui rencontrait des difficultés dans toutes ses tâches. Et de simples flèches ne suffisaient pas toujours à abattre un gibier. Il lui restait tellement tant de choses à apprendre, tant de choses que son père n’avait pas pris le temps de lui apprendre, tant de choses qu’à présent, il ne pouvait plus lui apprendre. Laurant resta là un moment, encore à penser à toutes ces choses, dans la nuit, où seuls les oiseaux nocturnes venaient troubler le silence de la nuit.

Soudain, des petits crissements se firent entendre, les fourrés se mirent à bouger. Laurant pris son arc en vitesse, visa l’endroit d’où provenait le bruit. Soudain, Maelle apparut, portant dans sa gueule deux lapins. Laurant lâcha son arc et courut vers elle, se mit à genoux et la pris dans ses bras.

-Maelle ! J’ai eu si peur, j’ai cru que tu m’avais abandonné !

L’abandonner ? Il n’avait donc pas encore assez confiance en elle ? Bien ce n’était qu’un humain, peut être lui fallait il un peu de temps. Du temps elle lui en accorderait autant qu’il en voulait, autant qu’il en aurait besoin. Pour Maelle, sa décision était prise, elle resterait aux côtés de Laurant pour très longtemps, peut être même jusqu'à la fin de sa vie. Elle lâcha les lapins au sol, s’assit, remuant la queue.

Laurant relâcha enfin son étreinte, puis posa le regard sur les deux lapins que lui avait apporté Maelle. Voila qui aller pouvoir lui remplir l’estomac à lui et elle, il n perdit pas une seconde, il sortit son couteau à dépecer, entailla le ventre des lapins et les vida de leurs viscères. Quelques minutes plus tard, les carcasses se retrouvèrent sur le feu. L’eau montait à la bouche des deux compagnons, une délicieuse odeur de viande griller se répandait dans l’air. Une fois les lapins prêts, les deux ne mirent pas longtemps à engloutir cette délicieuse viande qui se faisait broyer à chacune de leurs bouchées. Le temps vînt ensuite de dormir, Laurant roula sa cape en boule, y posa sa tête puis ferma les yeux, se laissant emporter par le sommeil.

Les deux compagnons se réveillèrent tôt le lendemain matin, Laurant bue quelques gorgées d’eau qui restaient dans sa gourde, puis il la rattacha à sa ceinture, faisant signe à Maelle de le suivre. Ils reprirent donc leur route en direction du Sud. Ils s’enfonçaient de plus en plus, il faisait dans la forêt de plus en plus sombre et le silence était maître en ces lieux. Au bout de quelques lieux, Laurant s’arrêta afin de se reposer. Reprenant son souffle, il écoutait les bruits alentours. Le vent et… de l’eau, il avait l’impression d’entendre de l’eau couler. Il prit donc la décision de partir en direction de cette possible source d’eau.

Laurant parcouru quelques mètre avant de trouver un petit ruisseau qui coulait tranquillement, l’eau y était claire, et Maelle la bue sans hésitation, il en remplie donc sa gourde. Maelle s’était à présent éloignée dans le bois, peut être encore partie chercher de quoi manger. Laurant en profita pour faire une petite toilette, il se déshabilla, et bien que le ruisseau était peu profond, il s’y allongea, laissant dépasser son visage, bien que le reste du corps sortait presque de l’eau également. Il regardait le ciel à travers les branches de sapin. Tout était toujours aussi silencieux, ses yeux commençaient à se fermer, il était si bien.

Soudain, un bruit de pas dans l’eau vînt troubler le silence. Laurant ouvrit ses yeux, juste au dessus de lui, il pouvait apercevoir le visage d’un vieil homme. Prenant peur, il se releva d’un bond, fit une roulade et attrapa son arc…

-Trop tard gamin !

Laurant regarda l’homme. Celui-ci tenait son propre arc dans les mains, prêt à tirer sur Laurant. Il regarda autour de lui espérant trouver sa louve. Mais aucun signe d’elle.

-Que cherches-tu ? Ta louve ?

Laurant regarda l’homme étonné, comment savait il ? Qu’avait t-il fait d’elle ? Il le fixa, se demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire, que voulait cet homme ? Pour l’instant, il n’y avait rien à faire, il était à sa merci. Il posa donc son arc doucement et regarda l’homme d’un air interrogateur.

-Enfiles tes vêtements et suis-moi, et surtout marche bien derrière moi, ne t’éloignes pas.

Sans poser de questions où chercher à comprendre, Laurant revêtit ses vêtements, se releva. L’homme ne le braquait plus, il avait rangé son arc sur son dos. Il avait la possibilité de prendre le sien et de lui tirer dans le dos. Mais qui était cet homme ? Que lui voulait-il ? Et s’il avait capturé sa louve. Laurant décida donc que le mieux était de le suivre, il verrait bien par la suite. Il prit donc son arc sur son dos et suivit l’homme, faisant bien attention de marcher derrière lui. L’homme empruntait un chemin tout tracé qui paraissait évident lorsqu’on l’empruntait, pourtant Laurant ne l’avait pas vu. Il n’osait pas parler, il se contentait de suivre l’homme, sans un mot. Le chemin était assez facile, aucune branche ne leur faisait obstacle, il n’y avait qu’a suivre ce petit sentier.

Ils marchèrent durant pas loin de deux heures. Enfin Laurant finit par apercevoir une petite maison cachée sous un feuillage, sur le côté se trouvait un tas de bois, dans les arbres des alentours étaient suspendus des petites niches. Des petits oiseaux venaient s’y poser régulièrement, y déposant des brindilles. Un peu plus au fond il y avait une cabane de bois sans aucune fenêtre apparente. Le regard de Laurant se reposa ensuite sur l’homme, se posant toujours autant de questions.

L’homme s’arrêta soudainement, regardant autour de lui, puis il se mit à sourire regardant en directions de fougères. Un renard en sortit, un renard comme tous les autres renards, roux sur le dessus, blanc en dessous, le museau et le bout des pattes noirs. Son seul possible signe distinctif était cette tâche brune qu’il possédait au milieu du front. L’homme s’abaissa pour le caresser, puis reprit son chemin jusqu'à sa porte d’entrée. Le renard les suivait. L’homme ouvrit la porte, posa ses affaires sur la table, puis tira une chaise et s’assit, invitant Laurant à faire de même.
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MessageSujet: Re: Laurant Outang (Mon R)   Laurant Outang (Mon R) EmptyVen 17 Juil - 17:20

Laurant s’assit donc, et prit le temps de regarder autour de lui. Il était dans ce qu’il pensait être le salon, mise à part la table et les chaises, il n’y avait pas grand-chose, aucun trophée d chasseur, juste quelques peintures de paysages recouvraient les murs, la plupart représentant des paysages, qui pour certains, lui paraissaient familier. Au fond de la pièce se trouver une armoire, contenant certainement des assiettes et torchons, enfin toutes ses choses que l’on trouvait généralement dans les armoires de salle à manger. Puis son regard revint finalement par se poser sur l’homme qui l’avait amené jusqu’ici.
-Qui es tu gamin ? Qu’est ce que tu fais par ici ?

Laurant le dévisagea un moment, puis tout bas, donna une faible réponse.

-Je suis… Laurant…
-Enchanté Laurant ! Je suis Jeremy Londock, alors, dis moi gamin ! D’où viens-tu ? Que viens-tu faire en plein cœur de cette forêt ?
-Je… et bien…

Laurant baissa la tête, se remémorant son père, des larmes lui vinrent aux yeux, il enfouit son visage dans ses mains et se mit à sangloter. Jeremy le regarda d’un air étonné. Pourquoi ce gamin pleurait-il ? Était-il orphelin ? Jeremy ne sortait jamais de cette forêt, il avait beaucoup voyagé autrefois, mais cela faisait bien des années qu’il s’était replié au cœur de cette forêt. Laissant loin dehors les soucis qu’il avait. Il regarda Laurant un instant, puis vint se positionner près de lui.

-Allons gamin… racontes moi donc tes soucis…

Laurant finit par cesser de sangloter, du coin de la paume de ses mains, il essuya ses larmes, il inspira un grand coup avant de relever la tête, laissant apparaitre ses yeux remplies de tristesse. Il laissa encore passé un long moment de silence avant de se décider à enfin parler.

-Mon… mon village à était… attaqué… mon père… est mort… je… je suis seul ! … Une nouvelle larme sortit du coin de l’un de ses yeux.
-Oh… je vois… ces petites guerres entre villages ont donc encore lieu… Cela ne se terminera donc jamais ? Ils n’ont pas encore compris que bien trop de sang a coulé ! Hum… quel est le nom de ton village petit ?
-C’est… sanglot… c’est Ordavi monsieur…
-Ordavi tu dis… oui cela me dit quelque chose… cela se trouve un peu plus au Nord, Nord-est d’ici, c’est ça ?

En guise de réponse, Laurant remua légèrement la tête de façon positive.

-Hum… Jeremy fit un non de la tête… Oh puis zut ! Ce ne sont plus mes affaires !

Puis il se releva et fit signe à Laurant de le suivre. Celui-ci ne se fit pas attendre et le suivi. L’homme l’amena dans une pièce. Dans celle-ci se trouver un lit, une commode ainsi qu’une petite table de chevet, une bougie posée dessus, et au dessus de la tête du lit, une petit fenêtre carré.

-Voilà gamin ! Ta chambre ! Tu peux rester ici autant que tu veux ! Par contre, ta louve, elle dort dehors ! Est-ce que je suis assez claire ?
-Oui…
-Allez, retourne à la table maintenant, je vais te faire un truc à manger !
Laurant fit un signe d’acquiescement.
- Oui monsieur…
-Et appelle-moi Jeremy s’il te plaît ! Je préfère.

Puis l’homme sortit dehors. Laurant se retrouva seul dans la maison. Il s’installa devant une fenêtre et regarda à travers celle-ci. Dehors s’étendaient des arbres à pertes de vue. Sur ceux qui se trouvaient autour de la maison étaient suspendus tout pleins de petit filets contenant des graines que les oiseaux venaient picorait au vol. Un peu plus loin, il aperçut le petit renard de Jeremy. Maelle ! Avec toutes ces émotions il avait complètement oublié sa louve. Il scruta encore un temps la forêt, espérant apercevoir le bout de la queue grise de Maelle. Puis ne voyant aucun signe d’elle, se dirigea vers la sortie, à ce moment là, Jeremy revint.

-Où que tu vas comme ça gamin ? Je te rapporte de la viande fraîche !
-Oh… je… je voulais voir… Maelle…
-Qui ça ?
-Maelle… ma… ma louve… monsieur…
-Apelle moi Jeremy je te dis ! Ta louve ? Je l’ai vu traîner dehors tout à l’heure, elle m’a suivie moi et Iggy à la chasse ! Mais elle ne nous aura même pas aidés ! Enfin bon… attends donc d’avoir mangé, tu pourras la voir après.

Sans attendre quelconque réponse de la part de Laurant, Jeremy alla à la cuisine et s’attela à préparer le dîner. Laurant acquiesça tout de même, même si l’homme n’étais pas la pour voir, puis il retourna s’asseoir à la table, posa ses coudes sur celle-ci et plaça sa tête entre ses mains, attendant que Jeremy est terminé le repas. Quelques minutes plus tard ils passèrent à table, de la viande que Laurant identifiait comme du sanglier et quelques feuilles de salades, le tout dans une sauce qu’il trouvait bien assortie. Une fois terminé, Laurant ne dis rien, se leva et sorti. Jeremy ne protesta pas.

A peine était il sorti que Maelle lui avait déjà sauté dessus, il l’accueillit à bras ouvert. Sa louve remuait la queue, toute heureuse de retrouver son maître. Celui-ci se blottit contre elle un instant, puis prit du recule pour mieux la voir, un sourire apparaissant sur ses lèvres.

-Maelle ! Je suis si heureux ! Pendant un moment je me demandais si j’allais te revoir. Tu as mangé ?

Maelle émit un aboiement en guise de réponse affirmative. Laurant la regarda et la caressa avec un sourire aux lèvres, puis se releva. Derrière lui la porte s’ouvrit et Jeremy sortit de la maison.

-Gamin ! Suis-moi !

Puis Jeremy pris un petit sentier qui les mena quelques mètres plus loin sur un assez grand terrain, à certains endroits noircis par le feu, d’autres où l’herbe ne poussait plus, et en faisant attention l’on pouvait apercevoir des flèches plantées un peu partout sur le terrain et dans les arbres des alentours. Jeremy s’arrêta, puis se tourna vers Laurant.

-Alors gamin, tout à l’heure tu m’aurais bien décoché une flèche hein ? Bien, j’aimerais que tu me montres ce que tu sais faire.
-Bien… je… d’accord.

Puis Laurant sortit son arc, une flèche et se prépara à tirer, puis se rendant compte qu’il ne savait pas sur quoi tirer, abaissa son arc et se tourna vers Jeremy d’un air interrogateur. Celui-ci lui indiqua une cible se trouvant à pas loin de cents cinquante mètres. Cette cible était très éloignée, Laurant se débrouillait, mais pas assez pour atteindre une telle cible, de plus son arc était un arc qu’il avait fait lui-même, sans que personne ne lui apprenne à les faires, un arc qu’il savait, ne pouvait pas atteindre une cible aussi loin. Toutefois, n’osant pas en parler à Jeremy, il banda son arc et visa haut, espérant envoyer la flèche au moins le plus loin possible. Il décocha sa flèche, celle-ci siffla dans le vent, mais elle retomba très vite et vint se planter à a peine soixante mètres. Jeremy, remua légèrement la tête.

-Ma fois il est pas mal cet arc, c’est toi qui l’as fait ?
-Oui…
-Bien, regardes donc moi. Puis il rajouta : Regardes moi attentivement.

Laurant se concentra sur le rôdeur qui se tenait devant lui, celui-ci empoigna son arc, puis attrapa une flèche et sembla se concentrer. En observant attentivement, l’on pouvait observer comme une lueur se profiler autour de la main de l’homme, lueur qui se prolonger sur la flèche, sur la corde de l’arc, et l’arc lui-même, une lueur, une sorte d’ondulation, semblable à l’effet que l’on observe lorsqu’on observe au loin, sous une chaleur intense. Puis, sans prévenir, Jeremy lâcha sa flèche, celle-ci parti à toute allure, Laurant n’avait jamais vu ça, c’était incroyable, la flèche était parti à une allure folle. Lorsqu’il tourna la tête, il chercha à voir où elle était, après un moment, il regarda la cible, la flèche était logée en son cœur. Abasourdi par ce qu’il venait de voir, Laurant se tourna vers Jérémy, se demandant comment celui-ci avait fait.

-Pas mal hein ? Héhé. Tu penses pouvoir le faire ?
-Je… comment… comment avez-vous fait ?
-Et bien, c’est très simple, il suffit de se concentrer, de le vouloir, de le penser, et bien sûr, de le faire. Vas y, tu as l’air d’avoir du potentiel, je suis sûr que tu peux y arriver.

Sans un mot de plus, Laurant se détendit, puis se mit en place pour tirer sa flèche. Les mots qu’avait prononcé Jeremy se répétaient dans sa tête. Il se laissa aller, et essaya. Il pensait, il voulait, que la flèche arrive à cette cible. Les images de la flèche de Jeremy lui revenait à l’esprit, puis, il sentit comme une chaleur se profiler autour de ses mains, une chaleur qui se répandait doucement sur la flèche, puis sur l’arc. Laurant venait de comprendre. C’était tout simplement la magie ! Il savait en plus déjà s’en servir, puis qu’il allumait ses feus ainsi. Il continua alors dans son élan, se sentant rassuré sur ce qu’il devait faire pour y arriver, puis lâcha sa flèche. Celle-ci parti aussi vite que celle du maître rôdeur, peut être même plus vite, la flèche vint se planter dans le bord de la cible. Si Jeremy fut impressionné d’une telle réussite en si peu de temps, il n’en laissa rien paraitre.

-Hum, et bien ceci manque de précision, toutefois, c’est pas si mal pour une telle cible. Entraines toi veux tu ? J’ai quelques petites tâches à effectuer. Je reviens.

Puis sans un mot de plus, Jeremy parti par un autre sentier dont Laurant n’avait même pas remarqué la présence. Ainsi Laurant continua son entrainement, bientôt rejoint par sa louve. Laurant tenta même de combiner, sa magie, et celle que lui apprenait Jeremy, mais il se rendit vite compte que pratiquer la magie commençait à l’épuiser grandement. Attendant le retour de Jeremy, il s’assit contre un arbre, Maelle se couchant à côté de lui. Il fini par fermer les yeux, et sans s’en rendre compte, il sombra dans le sommeil.

Lorsqu’il se réveilla, il était coucher dans la chambre que Jeremy lui avait proposé à son arrivé. Une odeur de viande grillée se faisait sentir dans la petite maison. Il se leva, et alla dans la salle à manger, là il vit Jeremy, assis devant la table, deux assiettes étaient mises.

-Je t’attendais ! Assis toi et mange.
Laurant accepta la proposition et s’assit, le délicat parfum de la viande lui donnant l’eau à la bouche.

-Ecoutes gamin, je vais devoir aller en ville aujourd’hui, ça te tente de venir ?

En ville ? Laurant n’avait jamais été en ville, d’ailleurs il n’avait jamais été nulle part, jamais il n’avait quitté son village et ses alentours. L’idée de voir de nouvelle choses, de rencontrer le monde, il n’y avait jamais pensé, mais il se rendait compte que cela lui paraissait être une bonne idée.

-Oh gamin ? Tu dors ? … Alors, tu veux venir ?
-Et bien… oui…. Oui je veux bien.
-Formidable, alors mange, nous partons tout de suite après. Nous allons à Solarium, c’est une ville, plutôt grande, au Sud d’ici, elle est située à l’embouchure du fleuve. J’ai là bas… quelques affaires qui m’attendent, je t’expliquerais en chemin.

Laurant acquiesça d’un signe de tête, puis mangea sans plus un mot son repas, Jeremy en faisant de même. Après avoir terminé, Jeremy se releva et attrapa un sac qu’il mit sur son épaule, ainsi quelques sacoches qu’il attacha à sa ceinture, enfin il fini par son carquois et son arc. Il dit à Laurant de prendre ses affaires, ce que celui-ci fit aussitôt, puis les deux sortirent et se mirent en route, accompagnés chacun de leur compagnon, la louve et le petit renard.
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MessageSujet: Re: Laurant Outang (Mon R)   Laurant Outang (Mon R) EmptyVen 17 Juil - 17:21

IV


-Bien, mon garçon, je pense qu’on en a pour un bon moment à marcher, nous allons sortir de la forêt, ensuite nous marcherons vers le Sud en suivant le fleuve. Je te préviens tout de suite, l’on risque de faire des rencontres, et quand j’entends rencontre, je veux dire par là, des bandits, par exemple, où bien quelques pirates qui passent la plupart de leurs temps à attaquer les bateaux se déplaçant sur le fleuve.

-Oh… Laurant serra son arc qu’il tenait dans sa main. Pas de problèmes.

Jeremy eut un petit rire, puis il pressa le pas, suivi de Laurant, puis des deux compagnons à quatre pattes. Au fur et à mesure qu’ils avançaient, Laurant découvrait de nouvelles plantes, il n’hésitait pas à demander si elles avaient certaines vertus. Ils marchèrent ainsi en direction du Sud pendant deux longues journées, où Laurant appris beaucoup, et il savait, que c’était loin d’être fini. Il apprenait vite, il était passionné.

Le moment vint enfin ou la clarté du ciel fit son apparition, ils sortaient enfin de la forêt, pour laisser place à une gigantesque pleine, rocailleuse, et verdoyante. Sur leur gauche se dessiner les traits du fleuve, celui-ci aurait pu passer pour un gigantesque serpent ondulent dans les hautes herbes. Ils marchèrent tout d’abord en direction du fleuve, puis commencèrent à le suivre. Après quelques heures de marche, ils arrivèrent à un petit village, les cheminées ne dégageaient aucune fumée, toutefois, on pouvait observer une fumée, qui semblait venir du centre du village. En s’approchant, Laurant s’aperçut que le village était fortifié, des remparts étaient disposés tout autour du village, avec des tours de guet disposées à des endroits stratégiques. Enfin en arrivant, une ambiance festive se faisait entendre, l’odeur de bonne nourriture parfumait tous les environs, et les rires des villageois se faisaient t’entendre à des lieux à la ronde. A sa grande surprise, Laurant s’aperçut que les portes du village étaient grande ouvertes, là ils s’arrêtèrent quelque secondes, Jeremy ordonna aux deux bêtes de rester à l’extérieur, puis ils entrèrent, le garde de l’entrée les salua et les laissa rentrer sans rien dire.

Ils se dirigèrent alors vers la grande place, où avait lieu la fête. Tout le monde dansait et riait, l’ambiance plaisait à Laurant, cela lui donnait envie de s’amuser. Il était impressionné, car il n’y avait jamais eut une telle fête à son village. Il y avait des cracheurs de feu d’un côté, des comédiens jouant une pièce de l’autre, plus loin de multiples activités, certaines pour les enfants, d’autres pour les adultes, d’autres pour les deux. Des étalages de sucreries, avec quantité d’enfants qui s’agglutinaient autour, et bien d’autres exposants montrant leurs produits.

-Tiens gamin, prend ça, et va donc t’amuser. Dit Jeremy en donnant une petite bourse à Laurant. Je te retrouverais tout à l’heure.

Sur ce, Jeremy s’éloigna dans la foule et laissa Laurant seul. Celui-ci alors regarda autour de lui. Qu’allait-il pouvoir faire. Il se promena dans la foule, observant les personnes, tout le monde avait l’air heureux, la joie était partout. Ne pouvant résister à l’appel des sucreries, Laurant acheta quelques friandises, avant de continuer son chemin. Se frayant un passage, il se faisait bousculer sans cesse, parfois même, il tombait à terre, devant se relever avec peine, les personnes continuant de le bousculer sans faire attention.

Ayant marre du tumulte de la foule, il finit par s’engouffrer dans une petite ruelle. D’où il sortit quelques mètres plus loin. A peine mit il un pied dans la rue sur la quelle débouchait la ruelle, qu’une flèche lui frôla le bout du nez.

-Arrêtez ! Cria un homme. Petit ! Vient par là, à moins que tu ne veuilles te faire tuer !

Laurant regarda l’homme un instant, réalisant ce qui venait de se passer, pis il regarda autour de l’homme, celui-ci était entouré de plusieurs jeunes hommes, tous un arc à la main, en se retournant, il aperçut qu’il y avait des cibles de l’autre côté. Alors il s’approcha du groupe, d’un pas incertain.

-Et bien l’ami ? T’avais envie de faire tuer ?
-Je… désolé…
-Ah t’excuse pas, on aurait du barrer ce passage. C’est le concours de tire à l’arc ici, ça te tente ? Je te demande parce que je vois que t’as un arc dans le dos. C’est seulement cinq pièces d’or l’inscription.
-Oh… et bien d’accord. Laurant donna alors les une parties des quelques pièces qui lui restait.
-Alors, tu vas te mettre ici. Celles-ci étant de plus en plus éloignées, le but du jeu, marquer plus de points que les autres. Le vainqueur remportera l’arc de Jules Ospavarati en personne, notre héro local. Je t’appellerais quand ce sera ton tour.

Laurant acquiesça d’un signe de tête, puis il partit s’assoir dans un coin, voulant observer les autres participants. Là, un groupe s’avança vers lui, c’était des participants, aussi jeunes que lui, ou bien plus vieux. L’un d’eux, regardant Laurant, se mit à rire.

-C’est avec ce vieille arc pourri que tu penses gagner ?
-Et regardez sa dégaine, on dirait qu’il vit dans les bois !

Laurant ne dit pas un mot, ne sachant de toute façon ce qu’il pourrait répondre, le groupe disant après tout, la vérité. L’un deux lui donna un coup de pied.

-Bah alors ? Tu ne parles pas ? T’as pas de langue ? Tu veux ta maman peut être ?

Laurant baissa la tête. Il n’osait pas bouger, et était terrifié par les personnes qui lui faisaient face. Il supporta les moqueries sans rien dire. Au bout d’un moment, l’un des participants du groupe fut appelé, les autres les suivirent. Retrouvant sa tranquillité, Laurant observa, celui qui tirait était celui qui c’était le plus moqué de lui. D’après ce qu’il avait entendu, il se nommait Ben. Ce dernier tira sur chacune des cibles, toutes ces flèches atterrissaient au centre, mais plus les cibles s’éloignaient, plus la précision du tir était moins grande, toutefois, la précision de ben restait d’un bon niveau. La victoire ne s’annonçait pas si facile pour Laurant, dont vint ensuite le tour.

-T’es sur que tu veux participer ? Dit Ben. Avec cette chose qui te sert d’arc t’es sûr de perdre, tu vas te ridiculiser ! Ah ah !

Laurant ne répondit rien, puis se mit en place pour tirer. Il atteint la première cible sans problèmes, en plein cœur, puis la seconde, puis la troisième et ainsi de suite, chaque flèche étant accompagnée d’un commentaire de Ben, disant que c’était de la chance. Arrivé à la sixième cible, Ben sentait la pression, Laurant, malgré son arc, plaçait chacune de ses flèches au centre de la cible. Laurant se révélait être meilleur qu’il ne le paraissait. Ben fini par mettre de côté ses commentaires, observant Laurant, et espérant que celui-ci rate sa cible. Mais ce fut en vint, Laurant réussi tout ses tirs.

Le comptage des points fut rapide, et l’annonce ne se fit pas tarder.

-Hum… alors, en troisième place, nous avons, Red Radcliff… puis, Laurant, Laurant Outang et Ben Matigan qui sont à égalité. Je demande donc à ces deux participants de s’avancer vers moi.

Un air de défaite se dessinait sur le visage de Ben, comment un type aussi minable avait pu être égalité avec lui ? Les deux concernés s’approchèrent.

-Et bien, mes amis, vous êtes égalité, et il n’y a qu’un arc de Jules, alors il va falloir vous départager. On à placer une cible, tout au fond là bas, cela représente environs une centaine de mètres. Celui qui s’en approche le plus… Celui-ci supposant qu’aucun des deux ne pouvait atteindre une telle cible. Gagnera, tout simplement, vous allez tous les deux vous placer sur la ligne, une flèche chacun, quand le signal est donné, vous tirez, en même temps.

Laurant, confiant, savait qu’il pouvait y arriver, bien que la cible fût loin, il savait qu’avec un peu de magie, cela était largement possible. Il se mit alors en place, et se concentra, il pensait, il voulait, que la flèche atteigne cette cible. Le signal fut donné, il sentait la magie en lui, la magie autour de ses mains, de son arc, de sa flèche. Ben tira avant Laurant, sa flèche partit à toute allure. Lui aussi utilisait la magie ? Tout se passa en quelques secondes, Laurant ne pensa pas un instant de plus et lâcha sa flèche. Celle-ci partit encore plus vite que celle de Ben, elle la rattrapa, à une vitesse affolante. Dans la cible, la flèche de Laurant avait atteint son objectif. Le jury s’avança sur le terrain, stupéfait, par la performance de Laurant. Non seulement, sa flèche avait atteint la cible, mais en plus, elle avait littéralement sciée en deux la flèche de Ben, celle-ci étant au sol, en deux morceaux.
-C’est ! C’est un tricheur ! Ce n’est pas possible ! Hurla Ben, avant de s’enfuir en pleurant.
-Et bien petit, je crois que tu as largement mérité ta récompense… voilà ton arc. Prends en soin.

Laurant, accepta l’arc, un léger sourire aux lèvres, il ne pensait pas non plus qu’il ferait une telle performance, et en plus, couper la flèche de Ben en deux. Lui-même n’en revenait pas. Les autres participants le félicitèrent, avant de disparaitre dans la foule de la fête. Laurant parti de son côté, espérant retrouver Jeremy, pour lui annoncer la nouvelle. Ne trouvant pas ce dernier, il fini par s’assoir sur un banc, regardant la pièce qui se jouait.

La pièce l’amusait, elle racontait l’histoire d’une petite fille, qui se faisait passer pour un garçon pour une raison qui lui était inconnue, n’ayant pas suivit la pièce dès le départ, ce qu’il avait remarqué, c’était la jeune actrice, qui jouait la jeune fille, elle devait avoir son âge, et était si belle, le visage fin, un joli sourire et les cheveux long. Son regard ne détachait pas de cette jeune fille, il avait même parfois l’impression, que celle-ci le regardait, par intermittence.

La pièce fini par prendre fin, chose que Laurant regretta, car il perdu du coup de vue la jolie jeune fille qui jouait dans la pièce, il plaça alors sa tête entre ses mains, se demandant ce que pouvait bien faire Jérémy, sa louve, ainsi que le petit renard. Puis il releva la tête, se décidant à bouger, lorsqu’il fut surpris de voir assis à côté de lui, la jeune fille qu’il avait regardé pendant un peu plus d’une heure.

-Bonjour et bienvenue à Ilidile ! Lui dit-elle d’un grand sourire. Alors c’est toi qui à gagné l’arc de notre héro ? Félicitations !
-Je… bien… et bien merci…
-Je suis Ilea, Ilea Lumeria, et toi ?
-Je… je m’appelle Laurant, Laurant Outang.
-Je suis enchantée de faire ta connaissance… Tu n’as pas fait attention à cet imbécile de Ben j’espère ? Il se pense au dessus de tout le monde parce que son père et le maire. Maire d’ailleurs très respecté, on se demande comment il peu avoir un fils pareil… en tout cas je suis bien contente de savoir qu’il s’est fait ridiculiser ! Hihi !

Laurant ne savait pas quoi lui dire, il était comme envouté par la beauté de la jeune fille, il sentait comme une sensation, une sensation qu’il n’avait jamais connu, il trouvait agréable d’être assis à côté de cette jolie jeune fille, il se sentait bien, et s’il le pouvait, resterait là des heures à l’écouter parler.

-Hé oh ? Tu dors ? Tu m’écoutes ? C’est des bonbons que je vois là ?
-Heu… et bien, oui… oui oui. Tu... tu en veux ?
-Hihi ! Oh si c’est si gentiment proposé, comment pourrais-je refuser ?

Laurant lui offrit alors quelques bonbons, heureux de son geste. C’est à ce moment que Jérémy refit surface, un paquet à la main, et un sourire aux lèvres.

-Humm, gamin, faut qu’on y aille.

Laurant, légèrement déçu par cette arrivée, fit un signe à Jérémy pour dire qu’il avait comprit et qu’il arrivait. Il se releva, et regarda Ilea, qui le regardait aussi. Celle-ci se leva et lui fit un bisou. Laurant devint rouge comme une tomate.
-Je devais partir moi aussi de toute façon. A bientôt j’espère, chère Laurant !

Laurant n’eut pas le temps de répondre que celle-ci avait déjà disparue. Il se retourna ensuite vers Jérémy, qui ne dit pas un mot. Ils se mirent alors en route pour Solarium.

-Alors gamin ? Tu t’es bien amusé ? Enfin je demande, je pense bien connaitre la réponse. Dit-il en ricanant.

Laurant rougit une fois de plus avant de répliquer :

-Regardez, j’ai gagné cet arc ! Montrant l’arc.
-Je sais gamin, je sais, je t’ai vu gagné, je dois dire que t’as bien tiré, puis tu lui as bien cloué le bec à l’autre. Dis, t’as était voir le port ? Il y avait un magnifique bateau, avec de grandes voiles.
-Oh ! Euh… bien non… Dit-il un air déçu.
-Et bien on dirait que tu as de la chance, regardes.

Jérémy pointait son doigt en direction du fleuve, un magnifique voilier sortait du port du village, il partait en direction du Sud lui aussi. Laurant observa le magnifique bateau, jusqu'à ce qu’il disparaisse à l’horizon, continuant d’avancer. Soudain il réalisa que Maelle n’était pas là, ainsi que le petit renard dont il avait oublié le nom. Il en fit la remarque à Jérémy, et celui-ci lui dit de ne pas s’inquiéter, que les deux allaient les rejoindre d’ici peu. Ils continuèrent donc à longer le fleuve, et en effet, la louve et le renard ne tardèrent pas à montrer le bout de leur museau.

Ils finirent par s’arrêter après plusieurs heures de marche dans un coin tranquille. Jérémy demanda à Laurant d’allumer un feu, tandis que celui-ci attrapa son arc et se dirigea vers la berge. Laurant s’exécuta, puis il attendit le retour du maître rôdeur, se demandant ce qu’il pouvait bien faire. Jérémy fini par réapparaitre, avec des poissons, tandis que, sortait d’entre les buissons le renard, avec à la gueule deux perdrix. Jérémy éclata de rire en regardant son renard.

-Et bien, on dirait qu’on a eut la même idée ! Mais j’ai six poissons, et toi deux perdrix, je suis meilleur ! Ah ah !

Le renard posa les perdrix à terre, puis vint repartit derrière les buissons avant de revenir avec deux autres perdrix, Il fit ceci, encore deux fois, et toujours avec deux perdrix, ce qui lui en faisait huit au total, et en regardant le renard, Laurant eut l’impression que celui-ci souriait à son maître d’un air moqueur.

-Oh… j’ai parlé trop vite… bien, au moins cela nous fait des provisions !

Après un moment à discuter, les deux amis se couchèrent, et finirent par s’endormir par la douce nuit qui s’annonçait.
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stryke orcelo

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MessageSujet: Re: Laurant Outang (Mon R)   Laurant Outang (Mon R) EmptyVen 17 Juil - 17:22

V


Au petit matin, Laurant ouvrit les yeux, Jérémy était déjà prêt à partir et n’attendait plus que lui. Il ne se fit pas plus attendre, et se prépara en moins de deux. Ils repartirent donc dans le frais de la matinée, toujours en suivant le fleuve.
-Si nous ne traînons pas gamin, on arrivera dans la journée de demain à Solarium.

Laurant ne répondit pas, il se contenta de suivre le rythme de la marche. Ils marchaient à bonne allure lorsqu’au loin, Jérémy aperçut un bateau, assez grand, qui fumait légèrement, il semblait être échoué sur la rive. Ils marchèrent alors jusqu’au bateau, et en effet, celui-ci était échoué, Jérémy fit signe à Laurant de le suivre, et les deux allèrent dans le bateau. Peut être restait il des survivants.

Ils avancèrent lentement, avec effroi, Laurant constata que le bateau était rempli de cadavre, puis en observant mieux, il s’aperçut que le bateau, était le voilier qu’ils avaient vu la journée d’avant.

-Je pense qu’on ne peut plus rien pour eux gamin… Sont tous morts…

Puis soudain, Laurant sursauta, quelque chose lui tenait la jambe, il se retourna d’un bond. Un homme, plutôt bien habillé, il semblait être un homme vivant avec des moyens aisés. Il avait les yeux ouverts, le regard rempli de peur, il tendait son bras vers lui. Laurant s’accroupi alors près de l’homme, bientôt rejoint par Jérémy.

-Qui vous a fait ça ? Les pirates ? Questionna Jérémy.

L’homme acquiesça d’un signe de tête, avant d’empoigner Laurant par le col, avec le peu de force qui lui restait, puis il dit, d’un air suffoquant, les yeux ronds rand ouvert regardant Laurant avec une grande intensité.

-Sauvez ma fille !... Sauvez Ilea !... emmenée… par eux…

Sur ces mots, l’homme suffoqua dans une marre de son propre sang, lâchant le col de Laurant. Ilea, c’était elle, cette jeune fille qui lui avait tant plut au village. Elle était en danger, il fallait la sauver, il voulait la sauver, il leva alors les yeux vers Jérémy, se demandant ce qu’il fallait faire.

-Viens gamin, nous n’avons plus rien à faire ici, il serait dangereux de rester plus longtemps.
-Et… et Ilea… ?
-M’enfin, regarde autour de toi, ils sont tous morts, tu penses vraiment qu’on a une chance de la retrouver vivante ?

Laurant ne sut pas répondre, baissant la tête vers l’homme qui était mort dans ses bras, il se releva, puis suivi Jérémy, et se remit en route en direction de la ville de Solarium.

Le lendemain, ils arrivèrent, en début d’après midi, comme au dernier village, leurs compagnons à quatre pattes étaient restés hors de la ville, ils entrèrent donc dans la ville. C’était immense, des maisons gigantesques bordaient les rues, des chariots tirés pas des chevaux, des calèches, de simples cavaliers, ou simples marcheurs comme eux se baladaient dans les rues. Tous avaient l’air pressés de se rendre on ne sait où. Jérémy finit par entrainer Laurant dans une taverne, ils s’assirent alors à une table, dans le fond de la salle. Au passage ils commandèrent une boisson.

-Bien, je suis ici pour une affaire plutôt importante, le mieux serait que nous ne nous fassions pas remarquer. Je dois voir l’un des députés, puis aussi une vieille connaissance.
Laurant fit un signe de tête pour dire qu’il avait compris, puis commença à siroter son verre. Il observa la salle, remplie d’hommes, il n’y avait aucune femme dans cette taverne. Certains riaient en buvant une chope, d’autres parlaient tout bas, regardant autour d’eux d’un air méfiant. Et non loin d’eux, discutaient deux hommes assez fort.

-Ah ah ! Cette bande de bourge, on les as bien eut ! Eux et leur bateau…
-Ouais, m’enfin pourquoi que le capitaine il a gardé cette gamine ? Elle nous sert à quoi ?
-Je ne sais pas… mais tu sais, je crois que le capitaine à des tendances… il aime bien les petites jeunes quoi.
-Ah ah ! Sacré Capitaine !

Entendant leur discussion, Laurant serra le poing. Ces deux hommes parlaient d’Ilea, il en était sûr. Il regarda alors Jérémy, se demandant si lui aussi avait entendu, visiblement, la conversation des deux hommes n’était pas passée inaperçu aux oreilles de Jérémy, mais celui-ci lui fit signe de se taire pour le moment. Ils continuèrent de boire leur verre, attendant que les deux pirates partent. Une fois ces deux derniers, Laurant pris tout de suite la parole.

-Il faut l’aider ! Dit-il en tapant du poing sur la table.
-Allons, calme toi gamin… j’aimerais bien, mais ils sont tout un équipage, et nous seulement deux, et mes affaires m’empêche de pouvoir faire quoique ce soit.
-Mais enfin ! On ne peu pas la laisser ! Elle va se faire tuer, peut être même pire !... Si vous ne voulez pas y aller, j’irais seul.
-Non, c’est trop dangereux, je vais te payer une chambre, faire ce que j’ai à faire, et on verra si on peu faire quelque chose demain.
-Mais il sera peut être trop tard ! On ne peut pas attendre ! S’il vous plait…

Jérémy poussa un soupire, avant de se relever, faisant signe à Laurant de le suivre. Là il le conduisit à une auberge, et lui prit une chambre.

-Bon, je veux bien que tu fasses un tour dehors, mais fait bien attention, les rues ne sont pas sûres. Je serais de retour dans la nuit, pas de bêtises, et ne va pas t’attirer des ennuies pour cette jeune fille, j’ai bien vu l’autre jour qu’elle te plaisait, je comprends également que tu aimerais l’aider, mais, c’est trop dangereux, surtout pour un gosse comme toi, et je te le répète, même avec moi, ça ne suffirait pas.

Laurant eut l’air de désapprouver, il ne donna aucune réponse en baissant la tête. Il ne comptait pas écouter Jérémy, il ne le pouvait pas, une force le poussait à aider cette jeune fille, il refusait de la laisser seule à son sort. Une fois Jérémy partit, Laurant sortit de l’auberge, puis rejoignit l’extérieur de la ville à la rencontre de Maelle.

Celle ci vint le rejoindre à peine était il sortit de la ville, et assez éloigné pour qu’elle ne soit pas repérée par les autres humains, heureuse, elle lui sauta dessus, lui léchant le visage. Laurant se mit à rire, lui aussi était également heureux de la revoir. Derrière elle non loin se trouvait le renard de Jérémy, il regardait Laurant, se demandant ce qu’il faisait ici.

-Maelle, j’ai besoin de ton aide, mais cela risque d’être dangereux… très dangereux. J’ai besoin de toi pour aider… une amie. Un petit sourire s’affichant sur ses lèvres en prononçant ce dernier mot. Des gens… des pirates la retiennent, et Jérémy ne veut rien faire, sous prétexte que c’est trop dangereux, qu’à deux, on ne pourra rien faire… On va lui prouver le contraire hein ? Tous les deux, tu veux bien ?
La louve, en guise de réponse, lui lécha le visage, remuant la queue d’un air heureux.

-Bien, nous allons attendre ce soir, afin de pouvoir y aller plus discrètement.

Laurant resta assis, près de sa louve, tandis que le renard les observait, restant à une certaine distance. Le moment où le soleil se coucha vint enfin, Laurant et Maelle se mirent alors en route en direction de la ville, le garde, par chance dormait, ce qui rendait cette première étape des plus faciles, ils continuèrent leur chemin dans les rues les plus sombres, marchant le plus silencieusement possible. Ne connaissant pas la route du port, ils tournèrent en rond un certain temps, avant d’enfin d’apercevoir une pancarte leur indiquant par où ils devaient aller.

-Halte là gamin ! Cria une femme. Où que tu vas comme ça à cette heure ci ? Et c’est quoi ça… ? Un… Elle recula de quelques pas. Un loup !?

Maelle se mit en position de combat, montrant les crocs, Laurant lui fit tout de suite signe de se calmer, car il savait bien qu’attaquer cette femme ne les aiderais pas dans leur quête.

-Non madame… c’est ma chienne !
-Ta chienne ? On dirait pourtant bien un loup !
-Humm… Laurant essaya de sourire. Vous pensez vraiment que si c’était un loup, je me promènerais avec ?
-Tu… oui c’est vrai… mais qu’est ce tu trafiques à cette heure ci ? Tu vas où comme ça ? T’es un voleur c’est ça ? Réponds ! Ou j’appelle les gardes !
-Non m’dame… je… je rentrais justement chez moi… c’est une maison près du port.
-Ah ? Je t’ai jamais vu pourtant… m’enfin la ville est grande, je ne peu pas connaitre tout le monde… Aller, files !

Laurant, heureux que son mensonge ait fonctionné, ne se fit pas prier, et continua son chemin. Ils arrivèrent enfin au port, il regroupait une bonne vingtaine de bateaux amarrés. Laurant regarda un instant sa louve, se demandant comment ils allaient trouver le bon bateau. Si il fallait tous les visiter, il le ferait se disait il, mais heureusement, il n’eut pas à le faire, la vue d’un pirate complètement ivre attira son attention.

-Regarde cet homme… Dit-il à Maelle très bas. C’est un pirate, il est habillé comme ceux de la taverne, c’est donc ce bateau.

En regardant plus attentivement le bateau d’où sortait le pirate, il s’aperçut que le mat comportait en plus un pavillon avec pour emblème une tête de mort. Il s’approcha autant qu’il le pouvait, se cachant derrière des tonneaux, tas de cordes, filets, où tout ce qui pouvait lui servir de cachette. Il se demandait à présent comment il allait pouvoir faire. Des pirates montaient la garde sur le pont. Quelques lumières transperçaient le noir de la nuit, sortant des hublots du galion. Des trappes sur le côté du bateau, sans doutes servaient elles à laisser sortir le bout des canons, mais elles étaient toutes fermés, et là, la solution, un hublot ouvert, vers l’arrière du bateau, qu’il n’avait pas vu du premier coup, aucune lumière ne sortant de celui-ci.

-Maelle, c’est la solution ! Viens ! Suis-moi !

Bien qu’il n’ait pas besoin de le préciser, Maelle le suivit. Ils s’approchèrent dans la nuit noire, faisant bien attention de ne pas attirer les gardes sur eux. Arrivant près du hublot, Laurant regarda autour de lui, puis écouta un instant, voulant être sûr qu’il n’y avait personne dans la salle dans la quelle ils allaient déboucher si ils entraient par ce hublot. Là, Laurant pris son élan pour sauter jusqu’au hublot, et s’y agrippa, regardant un instant en dessous ses pieds.

-Puff…

Puis il se issa dans le bateau, tombant sur une pile de vêtements, il se releva, se dépoussiérant légèrement avant de se rendre compte qu’il se trouver dans une chambre, un homme, plutôt âgé, une dague à la main, dormait. Laurant regarda à l’extérieur, avant qu’il n’eut le temps de faire signe à sa louve de ne pas sauter, celle-ci déboula par le hublot, arrivant droit sur l’homme qui dormait, elle roula par terre, l’homme se levant et brandissant sa dague, près à tuer la louve qui venait de lui sauter dessus. Sans s’en rendre compte, Laurant décocha une flèche dans la poitrine de l’homme. Celui-ci tituba, puis tomba à terre, inerte.

A présent, Laurant ne pouvait plus reculer, et il ne le voulait pas de toute façon. Il s’avança vers la porte, et jeta un œil par le trou de la serrure. Rien, il n’y avait visiblement rien, il s’apprêta à ouvrir la porte lorsque la louve émit un léger grognement, voulant lui dire de ne pas faire ça. Laurant lâcha la poignée, et replaça son œil dans le trou de la serrure, et, en effet, un garde passait à ce moment là.

Laurant attendit quelques minutes, puis ouvrit la porte et s’engagea dans le couloir. Il y avait plusieurs portes, chacune avec une inscription dessus, des mots, mais Laurant ne savait pas lire. Suivit de sa louve, il alla de porte en porte, regardant dans le trou de la serrure de chacune d’elle. Quand enfin, il arriva à celle du capitaine, il observa un moment par la serrure. Le capitaine était à son bureau, un compas à la main, et à coté, Ilea, elle était là. Assise sur le lit, les mains liées dans le dos, un bâillon à la bouche, heureux de la voir encore en vie, il jeta un coup d’œil sur sa louve, celle-ci se mit à grogner, montrant les crocs, le poil se hérissant, il se retourna, deux gardes se tenaient derrière lui, leur sabres pointés sur eux.

-Capitaine ! Sortait donc voir ce que nous avons trouvé !

Le capitaine posa son compas, jetant un œil sur la jeune fille avant de sortir. Il fixa alors Laurant et sa louve d’un air amusé.

-Ben ? Qui êtes vous ? Qu’est ce que vous voulez ? Ah j’y suis… Approchant son visage de celui de Laurant, offrant à ce dernier une belle vue sur ses dents pourries par le temps. Vous êtes venus mourir c’est ça ? C’est gentil de venir nous offrir votre vie ! Ah ah ! Mettez les dans la cale, en prenant bien soin des les attacher, on les jettera par-dessus bord quand on repartira. Et qu’on ne me dérange plus maintenant. Dit-il en desserrant sa ceinture.

Laurant se retrouva alors enfermé dans la cale du bateau, accompagné de sa louve.

-Jérémy avait raison… Comment ai-je pu croire que nous avions une chance ? Maintenant on va mourir… et Ilea… Ilea… Une larme coula sur sa joue. Non ce n’est pas possible bon sang ! Il doit bien avoir un moyen de sortir d’ici, allons, voyons…

Les mains liées entre elles, ainsi que les pieds entre eux, Laurant était limité en mouvement, toutefois il réussi à se lever, observant autour de lui si il n’y avait pas quelque chose pour l’aider. Des sacs de provisions, des tonneaux d’eau, de vin, un vieux canon, de la poudre, de la poussière, Laurant ne voyait pas ce qui pouvait le sauver. En haut, une grille laissait passer les rayons de la lune. Laurant poussa un soupir, lorsque le bruit d’un métal tombant sur le bois se fit entendre. Laurant regarda derrière lui, une dague! Il y avait une dague ! Mais comment était elle arrivée ici ? Il jeta un coup d’œil par la grille, rien. Ne cherchant pas à savoir plus longtemps d’où elle pouvait provenir, il s’empressa de se rouler vers la dague, puis commença à scier la corde autant qu’il le pouvait. Il finit par se délier les mains, puis les pieds, puis aida sa louve à en faire de même.
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MessageSujet: Re: Laurant Outang (Mon R)   Laurant Outang (Mon R) EmptyVen 17 Juil - 17:24

[HRP]Pour le moment la suite est en cours, mais je manque d'inspiration et j'ai surtout la flemme, donc, ben un de ces jours peut être, je ne promet rien :p [/HRP]
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MessageSujet: Re: Laurant Outang (Mon R)   Laurant Outang (Mon R) Empty

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