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 Garvkow ou le monde intermédiaire de Balthazar

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Dame Uranile

Dame Uranile


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Date d'inscription : 21/06/2009
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MessageSujet: Garvkow ou le monde intermédiaire de Balthazar   Garvkow ou le monde intermédiaire de Balthazar EmptyLun 22 Juin - 12:30

Garvkow


Garvkow : plus communément appelé la plaine ardente aussi bien en raison de la permanence de l'élément feu que par les guerres éternelles qui s'y déroulent. Garvkow comme vous l'aurez compris est le monde de Balthazar, le dieu de la guerre et des forges. Son demi-frère Menzies, dieu du chaos, tente de prendre le contrôle de cet intermonde depuis le sien propre, connu sous le triste nom de Fissure du Malheur. Lord Odran ouvrit plusieurs portails pour se rendre en Garvkow mais l'on dit que certains apparaissent dans la tourmente guerrière, sous les cris de luttes sanguinaires entre peuples frères. Lord Odran explora Garvwok aussi loin que le leur permirent ses gardiens :

"La plaine de ce monde ne comprenait plus aucun élément de végétation. Jaillissaient de ses rochers des éruptions de feu et de pierres. Sa terre était noire des cendres des batailles incessantes. Des peuples et créatures non-humaines venues de contrées inconnues s'y affrontaient avec la plus grande férocité. Il semblait que les guerres de tous les mondes existants avaient convergé vers un seul point unique. La première fois que j'arrivai ici, je pris peur. Mais je compris vite que tous ces guerriers n'étaient pas réels. Ils n'étaient que des corps sans consistance qui se battaient sans se soucier de ma présence. Je pouvais aisémment traverser leur corps et les armes qu'ils magnaient, qu'elles fûssent de fer, d'acier, ou de quelqu'autre métal inconnu, ou même cracheuses de feu, traversaient le mien comme si je n'était qu'un courant d'air. Au loin on pouvait apercevoir une grande forteresse constituée d'un matériau noirâtre aux reflets rouge vif qui m'était également inconnu. Cependant ce monde ne semblait pas obéir aux lois physiques de Tyria. Il me fallut seulement deux pas pour franchir ce qui me paraissait 10 lieus. La plaine s'étendait derrière moi à l'infini tandis que devant moi se dressait deux grandes portes massives et puissantes mesurant quatre fois la taille d'un troll des montagnes. La forteresse semblait bel et bien impénétrable. Elle présentait des défenses des plus dissuasives: sur les remparts s'amoncellaient des pics hérissés en direction de l'ennemi et des êtres d'argile et de fer -je crois que ces créatures s'appellent golems- gardaient farouchement leur sommet, attendant impassiblement que l'ennemi approche. Mais paradoxalement, aucun des guerriers de la plaine ne semblait vouloir attaquer la forteresse. D'ailleurs ils ne semblaient même pas reconnaître son existence. J'essayai de faire le tour de ce chef-d'oeuvre de métal. Mais tout comme la plaine il ne semblait pas avoir de périmètre limité. "


Plus loin dans les carnets de voyage de Lord Odran, l'intérieur de la forteresse nous est dévoilée.


"Je trouvai un jour les portes de la forteresse ouvertes et je décidais d'y jeter un coup d'oeil. Une gigantesque cour s'offrit à moi. En face deux grandes rangées d'escaliers menaient à une grande couronne d'où s'échappaient des volutes de fumée et des gerbes de laves. Des statues d'hommes et d'autres créatures portaient de lourdes armes dont beaucoup m'étaient inconnues. Au centre, dans une sorte d'arène, deux hommes s'affrontaient, cette fois-ci bien vivants. Leur fureur était sans limite. Jamais je n'avais vu de visages aussi déformés par la colère. Il semblait se battre depuis une des siècles et leur combat durerait peut-être encore une éternité. Mais aucun des deux ne remarqua ma présence. Je gravis les marches pour explorer la couronne. Une chaleur étouffante y regnait. J'arrivai sur un promontoir qui surplombait un précipice d'où s'élevaient des martellement assourdissants. Des marteaux de la taille d'une abbaye actionnés par un mécanisme complexe venaient écraser d'énormes plaques de métal. Des bouches d'où partaient des tuyaux ponctuaient le pourtour de cette grande forge. S'en échappaient des métaux en fusion de couleurs différentes, prêts à êtres modelés. Un grand four bouillonnait dans les profondeurs, avalant des quantités astronomiques de métal. J'apercevai également des sortes de lacs dans lesquels des créatures tenant du taureau, à la crinière de feu, plongeaient des armes titanesques. La chaleur étant insupportable j'avisai une ouverture à l'opposée de mon poste d'observation. Après une ascension dangereuse, je débouchai sur une autre place, mais je dus vite rebrousser chemin pour me cacher car deux énomes molosses aux canines affûtées comme des dagues montaient la garde en poussant des grognements abominables. De ma cachette, j'observai la structure des lieux. Plusieurs esacliers semblaient partir de cette place qui me parut le coeur de la forteresse, bien qu'il fût difficile de trouver un centre à un fort n'ayant aucune circonférence. Six autels réfugiés dans des niches immenses bordaient la salle sur le front nord. Les cinq premiers brillaient d'un éclat aveuglement, mais le dernier était fendu et terne. Une grande borne de pierre, surmontée d'une draperie rouge sang représentant une hache d'or, indiquait que je me trouvai dans le Bastion de la Gloire Martiale."

D'autres notes de Lord Odran sur Garvkow apparaissent dans ses carnets :


"J'ai fini par comprendre la logique de la forteresse. Ce que j'ai pu en voir n'en est qu'une infime parti. Pour avancer il faut se montrer digne d'un vrai guerrier. C'est en défiant les nombreux gardiens que l'on peut accèder à d'autres espaces. Il ne semble pas y avoir d'autres lois dans ce monde que celles du courage et de l'honneur. Quant au dieu, je ne peux que supposer sa présence en ces lieux n'ayant pas dépassé moi-même la Cour du Chant de Guerre."

Leyra Dimithis, Connaissances sur notre univers, 973 AE
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