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 Kayys Cyyhlen

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Kayys

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MessageSujet: Kayys Cyyhlen   Kayys Cyyhlen EmptyDim 21 Juin - 17:12

Chapitre 1



J’ai ouvert les yeux doucement, espèrant que cette nuit n’avait été qu’un cauchemar de plus, que rien n’avait eu lieu, que la faim me faisait tombée dans des délires flous. En réalisant que j’étais dans la neige, allongée ou plutôt demi enterrée nue dans ce froid glacial, je me suis rendue compte que non. Encore une fois ces horreurs avaient eu lieu. Encore une fois je me retrouvais, abandonnée par mes persécuteurs, à la merci de tout ce qui traînait dans ces contrées sauvages. Je me suis levée, feignant de ne pas sentir les cris de mon corps dévasté. J’ai pris mes haillons sous le bras et je suis partie seule dans la demi obscurité, entre la nuit et le jour. Je devais retrouver la maison avant que le soleil ne soit haut dans le ciel, sinon..mieux valait ne pas y penser et se dépêcher. Mes pieds s’enfonçaient dans la neige fraîche, laissant quelques empreintes derrière moi. Le soleil commençait à apparaître entre les monts enneigés, et je priais pour ne rencontrer aucun animal sauvage ou même autre chose sachant que j’étais sans défense. Je sentais la timide chaleur de l’astre caressée ma peau, et cela me réconfortait, je ne sais pourquoi mais j’oubliais ce qui m’attendait. J’ai marché encore longtemps, si longtemps que le soleil était déjà très haut dans le ciel, comme pour me rappeler ce qui m’attendait si je ne me pressais pas. Mes petites jambes meurtries ont accéléré le mouvement, en même temps que les blessures me lançaient de plus en plus. J’avais l’impression que des lames en feu me transperçaient de toutes parts. Je n’osais regarder l’étendu des dégâts sachant pertinemment que se n’était qu’une infime partie de mes blessures, le reste étant invisible ou bien n’était pas physique. Je suis arrivée près d’une petite maison en bois, j’ai soupiré puis me suis approchée de la porte, reportant le moment de la poussée. A l’intérieur un homme hurlait, et de temps à autre un bruit sourd suivis d’un petit cri aigue parvenait à mes oreilles pratiquement collées à la porte. Soudain plus un bruit, seulement le bruit sourd des sabots qui frappent contre le sol en bois, cela se rapprochait… La porte s’ouvrit à la volée devant moi et en un quart de seconde je me retrouvais allongée devant la porte. La violence de la gifle m’avait envoyée quelques mètres plus loin, atterrée. Je ne pleurais pas, j’avais l’habitude. Il m’a regardée sans aucune compassion puis d’un coup de pied m’a envoyée valsée à l’intérieur de la maison. Ma mère tremblante était sur une chaise, le visage couvert de sang. Je savais que ce qui m’attendait était pire. Il a esquissé un faux sourire comme il savait si bien faire, comme pour m’annoncer ce qui m’attendait.
-Où est l’argent ? M’a-t-il dit de sa voix rauque.
Je lui ai tendu une petite bourse, contenant quelques pièces d’or. Il a pesé la bourse, qui dans sa main semblait bien petite. Je l’ai dévisagé, il était grand, même immense. Sa cuirasse mettait en valeur les muscles dont était composés son corps. Son visage était dur et sans expression, à croire qu’il était dépourvu de cœur comme de sentiments. Puis il a repris de sa voix d’outre tombe, me sortant ainsi de mon observation :
-J’espère que tu l’as satisfait sans te soucier de ton bien être, après tout ça ne compte pas.
Il a sourit en prononçant ces derniers mots, puis a baladé son regard sur mon corps de jeune fille, qui en ce moment n’avait rien de bien excitant. Pourtant je pouvais voir dans son regard que ses pensées étaient emplies d’obscénités qu’il aurait aimé partager avec moi.
-Tu as intérêt à t’arranger avant ce soir, je ne veux pas que les clients aient de la si mauvaise marchandise que toi. Déjà bien préparée tu n’es pas un cadeau mais dans cet état personne ne voudra de toi.
J’ai baissé les yeux en pensant que je devais vraiment être horrible, sans oublier que j’étais vêtue seulement d’une culotte de tissus. Je sentais ses yeux qui me passaient en revue, avec l’impression que ma chair brêlait aux endroits ou ils s’arrêtaient.
-Un de ses soirs je prendrais sur mon temps et sur l’argent pour te remettre à niveau, tu ne rapportes plus grand-chose en ce moment. Il a continué d’une voix perverse, file te remettre en état sale catin !
Sans me faire prier j’ai couru jusqu’à la cave, ou se trouvait ma chambre. J’ai allumé une bougie. Je me suis assise sur mon lit, les larmes me sont montées aux yeux, mes yeux noirs qui étaient si beau quand cette étincelle brillait encore en eux il y a de cela quelques années. Depuis qu’il avait décidé de faire de moi son gagne pain, afin qu’il puisse boire autant qu’il le veuille, mon innocence et ma fraîcheur passée avaient disparue, laissant à la place blessures, souffrance. A 12 ans, ma vie était un cauchemar. Je ne savais même plus pourquoi je vivais, la vie ne m’apportait plus rien à part violence, horreur, je vivais en enfer peut être même pire. Chaque nuit je passais entre les mains d’hommes différents et je subissais toutes leurs envies sans avoir le droit de m’y opposer. La douleur n’était pas une excuse, il prenait son pied, je me taisais. Chaque matin je me réveillais, souillée, seule, abandonnée loin de ces hommes. Aucun d’eux ne voulaient que ça se sache qu’il passait des nuits avec une femme comme moi, cela serait la honte pour eux. Tous les matins je repartais nue jusqu’à chez moi, sachant qu’il me réprimanderait. J’ai chassé ces pensées de ma tête, me suis mise debout tentant de ne pas perdre l’équilibre. Je n’avais pas mangé depuis des heures, pendant un instant je fus plongé dans le noir, puis petit à petit je recouvris une vision normale. Je me suis avancée jusqu’à la glace, une des seules décorations de ma modeste chambre. Je savais que c’était simplement pour que je me soigne seule, qu’il n’ait pas à s’occuper de moi. Les cris avaient repris au dessus de ma tête, je me suis forcée à les mettre en sourdine et me suis concentrée sur mes blessures. Passant les mains sur les plaies dont était couvert mon petit corps d’enfant, une aura bleue entourait ma main, au fur et à mesure le sang et les cicatrices disparaissaient. Ne laissant plus aucune trace des traumatismes de la nuit. Seul mon regard était encore un témoin évidant de ma torture. Mon cœur et mon corps ne ressentaient plus aucune douleur, l’habitude.
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MessageSujet: Re: Kayys Cyyhlen   Kayys Cyyhlen EmptyDim 21 Juin - 17:12

Chapitre 2



J'étais assise sur mon lit, le regard perdu dans le vide comme cela m'arrivait souvent. La lumière diminuait dans ma cave, le signe que le soleil se couchait dehors, et que sa voix allait bientôt résonner. Je n'ai attendu guère de temps avant de l'entendre. Je me suis levée, tremblante, sa voix me faisait peur. Elle avait un timbre qui faisait naitre en moi tellement de chose. La peur de le voir me prendre à part pour me remettre à niveau disait il. Une remise à niveau que j'appréhendais, elle serait la cause de souffrance et d'humiliation. Cette voix symbolisait aussi les coups, les blessures, la douleur que je recevais chaque jours que je survivais à ses crises et à mes nuits. J'ai monté les escaliers silencieusement. J'ai poussé la porte donnant sur la salle principale. Il m'attendait et m'a inspectée. Je portais un bout de tissus qui couvrait mes seins naissants, pourtant on ne pouvait les louper à cause du froid. J'avais aussi un bout de soie qui me servait de jupe, ou plutôt qui couvrait ma pudeur la plus intime. J'ai baissé les yeux devant son regard dur et pleins d'envie, des envies qui me donnaient la nausée. J'ai soudain senti sa main agrippée mes cheveux pour me tirer la tête en arrière avec violence, puis il a examiné mon visage. Mes yeux étaient maquillés en noir, ils contrastaient avec ma peau blanche, quant à mes lèvres elles étaient rouges cerises. J'adorais cette couleur sur mes lèvres. Il m'a ordonnée de filer après m'avoir regarder sous tout les angles, j'ai eu le droit à son habituelle main qui se pose sur mes fesses. Comme d'habitude, je ne supportais pas cette manie et j'ai donc accélérée le pas. Une fois dehors j'ai inspiré l'air frais de la montagne, enfin un instant de répit me suis je dit. Le ciel était déjà noir, la lune était pleine. J'ai admiré un instant ce spectacle en souriant, sans penser à rien avec la sensation d'être libre. La liberté cette idée me séduisait tellement. Il m'arrivait souvent de m'imaginer libre, loin de tout, loin de cet enfer. Plus de contraintes, plus de violence ni d'ébats forcés. Mon regard s'illuminait de nouveau à cette pensée. Je suis sortie de ma rêverie, redevenant ce corps vide, ce coeur et ce regard sans émotion reprenaient le dessus. Pourtant mon illusion ne me quittait pas. J'ai marché sans savoir ou j'allais et sans même m'en préoccuper. Mes yeux rivés sur la neige qui s'écrasait sous mes pas. Ce n'est qu'en entendant d'étranges bruits que j'ai levé la tête de nouveau. Je me tenais à l'entrée d'un village, d'un petit village. Les rues étaient vide, seul un homme se tenait au milieu de la place centrale. Il était en train de mettre du bois dans un magnifique feu. Je me suis approchée du feu instinctivement, réalisant que j'avais froid. Le vieil homme m'a regardé puis d'une voix douce m'a demandée ce que je faisais là. Je lui ai alors raconté une histoire que j'inventais au fur et à mesure, je m'étais perdue dans les montagnes depuis plusieurs jours. Sa réaction m'a surprise. D'un geste protecteur il a entouré son bras autour de mon épaule et m'a amenée dans une cabane en bois qui semblait être sa maison. J'étais quelque peu inquiète, j'avais peur des hommes. Mais il m'a installée sur un fauteuil devant un feu de bois. Il s'est absenté, puis est revenu avec une tasse de chocolat chaud. Je l'ai prise et je suis restée sans rien dire toute la soirée, le regard rivé sur le feu qui m'envoutait. Une seule phrase résonnait dans ma tête sans que je prennes conscience de la réalité. Je suis libre
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MessageSujet: Re: Kayys Cyyhlen   Kayys Cyyhlen EmptyDim 21 Juin - 17:12

Chapitre 3



Je suis restée toute la nuit assise dans ce fauteuil. Les flammes dansaient devant mes yeux ouvert sans que je sois réellement éveillée. Le crépitement des flammes parvenaient à mes oreilles, comme une douce mélodie qui se répétaient. Je regardais le bois rougir, puis devenir incandescent et bruler devant moi. Je réfléchissais, mais tout me semblait flou et irréel. Ma vie s'apparentait un peu à celle du bois qui brulait devant moi. On avait décidé de consumer ma vie petit à petit, de me faire souffrir, jusqu'à ce que je ne sois plus qu'une braise qui attend de redevenir poussière, en paix. Le vieillard dormait dans une pièce à côté, il avait été jusque là très gentil avec moi. Il m'avait donnée à boire et à manger. J'aurais aimé l'en remercier, mais aucun son ne sortait de ma bouche tuméfiée. Mais son regard bienveillant ne cessait de me dire: "ne t'inquiète pas je comprends que tu ne puisses parler. Je vais m'occuper de toi". Pourtant une lueur m'intriguait dans ses yeux. Comme si il avait peur, comme si il craignait quelque chose.
Les jours suivants, j'appris que c'était un moine renommé. Durant le repas il me raconta sa vie faite de voyage à travers les différents continents pour soigner. Depuis quelques années, il s'était reculé dans les cimefroides, trop faible pour continuer. Son histoire me plaisait, il avait de la chance et semblait être un homme bien. Je prenais peu à peu confiance en lui, et parvenait désormais à marmonner quelques conversations avec lui. Mon vocabulaire restait cependant très peu fourni.
Un jour ou j'étais comme d'habitude assis devant le brasier, ou je passais des heures, il vint me voir et prit ma main. Sans explication il m'entraina dans la cave. Mon cœur battait à tout rompre dans mon petit corps encore faible. J'imaginais les pires horreurs qu'il pourrait me faire subir ici. Mes yeux étaient exorbités, il s'est retourné en descendant les escaliers qui nous menaient dans l'ombre, voyant l'expression de mon visage il a sourit. Je me suis mise à transpirer, qu'allait il me faire? Encore un viol, un supplice. J'ai voulu mourir, je ne voulais plus souffrir. J'ai fermé les yeux, incapable de faire quoi que ce soit. J'ai prié pour qu'il ne me fasse rien, pour que je meurs avant. Je voulais que mon cœur s'arrête, que l'air cesse d'entrer dans mon corps. Ma tête tournait, la peur me donnait des vertiges. J'allais m'écrouler, j'allais mourir, et j'en étais soulagée..J'ai senti sa main se poser sur ma joue, caresser délicatement mon visage du bout des doigts jusqu'à atteindre mon menton. Il profitait de la situation, j'en étais sure! J'ai entendu un craquement, puis à travers mes paupières closes j'ai senti de la lumière. Il m'a doucement dit d'ouvrir les yeux, je l'ai senti s'éloigner. J'ai entrouvert un oeil..je me suis sentie soulagée. Il m'avait emmenée dans une bibliothèque, et m'observait de son air protecteur et bienveillant. Il a sourit tendrement et dit doucement :" voici une bibliothèque ou tu trouveras tout pour parfaire ton éducation" Devant mon air perdu il a ajouté qu'était rassemblé ici les meilleurs ouvrage sur la magnifique profession de moine. Il savait que je me soignais seule et voulait m'aider. Il voulait m'aider, encore une fois.. Mon regard ne savait ou se poser. Toute la pièce était emplis de livre anciens et précieux.Au centre un feu et un fauteuil. J'ai réussi à articuler "c'est pour moi?" Il a rit légèrement avant d'ajouter "J'ai ajouté le fauteuil et ce feu en voyant le temps que tu restes devant celui du haut."
Durant des mois je suis restée à lire tout les ouvrages, je ne dormais que le strict minimum, pourtant je me sentais reposée. Je soupçonne le vieillard de m'avoir fait dormir contre mon grès. Autrement je n'aurais jamais accepté, les livres me passionnaient bien trop. Mon préféré était celui qu'il avait lui même écrit, j'y trouvais une réponse à chaque une de mes questions.
Un jours que j'étudiais dans la cave j'ai entendu des bruits sourds en haut. Comme si quelqu'un tombait au sol. Comme si des armes de fer frappait les murs, le sol. Puis une voix. Je la reconnu. Elle me glaça le sang. Ce n'était pas possible. Comment? J'ai saisi le livre contre moi et suis allée me réfugier dans le coin sombre de la pièce, le plus éloignée possible de l'escalier. Il me semblait qu'une violente bataille se déroulait au dessus de ma tête. J'entendais la voix du vieillard, toujours aussi calme qu'à l'origine qui lançait des sorts. Mais sa voix était mêlée à une autre.. Une voix rude et quelque peu chevrotante.. Celle que je voulais fuir.. Celle de mon père..
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MessageSujet: Re: Kayys Cyyhlen   Kayys Cyyhlen EmptyDim 21 Juin - 17:13

Chapitre 4



Je me suis mise à tremblée dans mon coin. Mes yeux cherchaient frénétiquement une sortie possible dans la demi obscurité. A l'opposé de mon corps recroquevillé se trouvait l'escalier, mais à part cela, je ne voyais aucune sortie. A l'étage le bruit se faisait plus violent que jamais. J'avais l'impression d'être écrasé par ce qui se déroulait au dessus de moi, je me faisais le plus petite possible, mais rien n'y faisait, j'avais l'impression que le plafond allait s'écrouler sur moi..Cela restait la meilleure solution à mes yeux. J'ai fermé mes paupières, me balançant d'avant en arrière, attendant que mon cauchemar recommence. J'avais l'impression d'attendre avant que mon supplice reprenne. Une attente interminable, une torture. Puis une sorte d'explosion retentit, ce qui me fit sursauter. De peur et de surprise, tellement de sentiments ce mélangeaient en moi, que je n'y voyais plus très clair. Mes yeux toujours clos, j'ai entendu des pas précipités. La personne semblait boitée car son pas de résonnait pas de manière courante. J'ai soudain senti une main se poser sur moi. Doucement j'ai réalisé que ce ne pouvait être mon père. Un sourire c'est dessiné sur mes lèvres. C'était lui, le vieillard. Il m'a entrainée jusqu'au fond de la cave, entre deux bibliothèque remplis. Il tenait dans la main, un petit sac. Il me l'a confiée. Sans demander ce qui ce passait je l'ai saisi. Je savais qu'une fois de plus il était en train de me venir en aide. J'aurais aimé lui demander des explications. Que voulait mon père? pourquoi n'y avait il plus de bruits?..Tant de chose que j'aurais aimé lui dire, à commencer par pardon. Mais rien ne sortait de ma bouche, elle restait définitivement close. Je n'ignorais pas que mon père venait me chercher..Mais c'était bien la seule chose qui était claire dans mon esprit alors brouillé. Il m'a regardé tendrement. Mais pas comme le regard d'un homme aux idées obscènes et perverses..Comme un père. Je suis surprise à lui sourire, un sourire qui signifiait tout ce que j'aurais aimé lui dire. D'une voix douce il m'a dit:
-Ton père est venu te chercher. Je pense que tu t'en doutes, mais vu l'état dans lequel je t'ai récupéré, je ne tiens pas à te remettre entre ses mains de nouveau. Je lui ai soutenu que tu étais partie. Bizarrement il ne m'a pas cru.
Il a sourit avant de continuer
-J'ai été ravie d'avoir pour compagne une jeune fille telle que toi, tu deviendras une grande moine. Surtout si tu lis ce bouquin que tu tiens dans les bras. Je sais aussi que tu passais tes nuits à t'exercer, je te regardais en cachette. Tu es très talentueuse. Je suis désormais un vieillard et si ton père ne me tue pas, je ne tarderais pas à redevenir poussière. Je te lègue donc ce livre, prends en soin.
Il a déposé un baiser sur mon front et m'a murmurée
-Je t'aime, ma fille.
Il a mis une épée dans mes mains, la sienne vu le symbole gravé dans la lame. Je l'ai prise, luttant pour ne pas vaciller sous son poids. D'un geste de la main, une porte est apparue entre les deux étagères. Il l'a ouverte, et j'ai ainsi découvert un paysage verdoyant. Le soleil m'a légèrement éblouis, mais je m'en fichais. A part le fait de quitter ce père, tout allait. J'allais m'éloigner loin de mon bourreau, pour toujours. Il a mis sa main dans mon dos et m'a fait sortir en me poussant tendrement. Dans ma tête tout ce mélangeait et je ne me rendais pas vraiment compte de ce que je faisais. J'ai entrepris de marcher dans l'herbe verte sans regarder derrière moi. Quelque temps après avoir entendu la porte claquée, les bruits de combat on repris. J'ai accéléré le pas, pour échapper à ce bruit, pour échapper à mon passé..
Après avoir longtemps marché dans la neige fraiche, celle ci à peu à peu laissée place à de l'herbe verte, Cette sensation inconnue sous mes pieds était agréable, et moelleuse comme du velours. Je marchais lentement appréciant cette nouvelle douceur, me concentrant sur chaque perception, chaque odeur. Au milieu des arbres j'aperçus un panneau indiquant la prochaine ville, l'arche du lion. J'ai cessé ma contemplation. Pourtant le soleil qui filtrait à travers les branches feuillues des arbres, et les couleurs vives du par terre ne m'y invitait pas. J'ai accéléré le pas, trainant derrière moi ma lourde épée. J'ai alors réalisé que je n'avais pas un sous, et que cela me poserait probablement problème. Je n'avais jamais rejoint la civilisation, privée de relation sociale saine par mon père.
Au bout de quelques heures de marche, avec des pauses pour admirer la beauté de la nature environnante, je suis arrivée devant le portail de l'arche. Des cris témoignant du fréquentation importante filtrait à travers la grande porte de bois. Soudain une question me vient à l'esprit. Comment allais je pousser cette lourde porte seule? J'ai peu à peu avancer, et soudain sans un bruit, elle s'ouvrit. Comme si un simple courant d'air pouvait l'ouvrir. J'ai alors aperçu le nombre impressionnant de gens présents dans cette ville. Je fus d'abord apeurée. Puis timidement, j'ai franchit l'embrasure de la porte, et me suis retrouvée dans l'arène. Je marchais le regard rivé sur le sol de terre, tremblante de peur à cause de l'importante masse de gens autour de moi. Il y avait des cris, du tumulte de partout. Les gens courraient en tout sens, hurlant à qui voulait bien les entendre. On aurait dit un immense champ de bataille, ou il n'y avait pas vraiment de camps. Chacun pour sa peau. De nombreuses fois je me suis faite bousculée, mais ils ne semblaient pas me voir.
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Kayys

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MessageSujet: Re: Kayys Cyyhlen   Kayys Cyyhlen EmptyDim 21 Juin - 17:13

Elipse de temps, Kayys est une vampire.

Assise dans le noir Kayys pensait. Ses pensées sombres étaient éclairés par les rayons de la nuit claire qui régnait dehors. Elle se sentait paisible, pourtant ses pensées étaient sombres. Elle repensait aux récents évènements qui avait fait prendre à sa vie un sacré tournant.
Quelques mois plus tôt, elle était encore chef d'un des clans de vampires les plus renommés. Pourtant sa mère décida de sortir de sa torpeur, folle de rage contre Kayys et ses ambitions de la remplacer. Myyr ne supporta pas les actions entreprises par Kayys durant son absence. Les deux femmes se disputèrent alors tellement violemment, que la plupart de leurs goules se terrèrent dans l'ombre, à l'abri des deux furies. Kayys prit congé de ses fonctions, refusant de negocier. Myyr avait décidé de replonger dans son sommeil, qu'elle y reste. Folle de rage, écumant sa rancœur, Kayys partie en direction de l'horizon noire.Après des jours de marche sans ravitaillement, Kayys arriva dans le chaos des démons, et autres monstres rejetés par la civilisation. Les plaines étaient desertiques, le brouillard épais ne permettait pas aux visiteurs incongrues de survivre bien longtemps contre les assauts des bêtes de l'ombre. Elle respira alors à plein poumons l'air sulfureux qui lui était offert. Certains tentèrent de l'attaquer. Kayys reprit sa nature bestiale, et plus rien ne comptait à part survivre. Mais survivre avec gloire et violence. N'importe qui croisait son chemin était destiné à une mort horrible. Ainsi Kayys s'abreuvait de ses victimes, et devorait la chair fraiche. Ne laissant derrière elle que cadavre et désolation. Peu à peu les démons les plus redoutables, entendirent parler de cette moniale étrange. Ils virent lui faire des propositions, que Kayys rejetta systèmatiquement. Elle savait ce qu'elle voulait, Faalhann. Elle erra encore quelque temps, avant que ce monstre n'ait vent de sa visite. Ainsi il accepta, après avoir entendu parler de sa noirceur d'âme, de la rencontrer. Dès leur première visite Kayys y mis les moyens. Elle le charma, et ne refusa aucune de ses demandes, le comblant de ses sombres atouts. Après plusieurs jours passés près de lui, Kayys lui avoua qu'elle était venue dans un but précis. Faalhann n'accepta pas facilement, et elle dut le convaincre. Mais il plia, et accepta. c'est ainsi qu'au milieu des ténèbres, Kayys se fit mordre par ce vampire. Renouant ainsi avec le plaisir intense, le lien qui se renforçait. Tout cela ne fut qu'un souvenir après quelques heures. Elle se réveilla allongée sur le sol froid. Faalhann lui souriait, un sourire froid. "Bienvenue ma reine" Lui dit il. Kayys réalisa. Faalhann l'avait vidée de son sang, et avant qu'elle ne meurt totalement il lui avait offert une partie de son sang, ainsi que ses particularités. Kayys était desormais une mère. Elle remercia comme il se doit son roi de la nuit. De retour en tyrie, elle chercha un endroit pour en faire sa tanière. C'est ainsi qu'elle croisa le chemin d'une envouteuse. Un simple regard lui permit de la reconnaitre. Cerrydwen. Sa fille.
Désormais Kayys est la semblable de Myyr, et elle compte à son tour crée son ordre. Devenant ce que Myyr avait toujours aspiré pour elle. Manipulatrice, charmeuse, douce, maternelle, et pourtant tellement bestiale, noir, violente.
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MessageSujet: Re: Kayys Cyyhlen   Kayys Cyyhlen EmptyDim 21 Juin - 17:13

Libération de Kayys des démons

Une sulfureuse jeune femme se tenait assise sur un arbre, dans la cité émergeant de la forêt Kursick, Pierre Arborea. Cerrydwen, c'était ainsi qu'elle se nommait, attendait ceux qui allaient l'aider à retrouver sa mère. Elle jouait nonchalament avec une mèche blanche de ses cheveux, et dans le décor si sombre sa peau produisait une lumière. Comme sa mère quiqoncque la voyait était méler d'admiration et de frayeur. Elle avait peur, les signes qu'elle percevait se dissipaient à tel point qu'aujourd'hui ils étaient infimes, ou purs immaginations, mais elle ne voulait pas imaginer le pire. Une goutte de sang vint perler au coin de son yeux sombre, et roula le long de sa joue. Sa langue la recueillit comme son dernier espoir.
Soudain ils arrivèrent, les aventuriers du Coeur. Sa mère savait qu'ils viendraient à son secours malgrè le rebus qu'ils éprouvaient à son égart. La maitresse des lieux, une guerrière rousse marchait en tête, sa hache dans sa main prête à agir. Une deuxième guerrière se tenait derrière elle, séduisante. Djes, elle avait aidé Cerry a localisé sa mère. Une aide précieuse, qui l'avait cependant distrait certaine fois. A ses côtés se tenaient une femme à la peau translucide, aux yeux perçants, Yelena. Elle serait la vampire qui l'aiderait à refaire naître la puissance de sa mère, à la sortir de la torture à laquelle les démons l'on soumise. Derrière tout ce beau monde se tenait une petite moniale en rose bonbon. Cerry n'eut aucun mal à lui donner le nom de la moniale que sa mère haïssait pour sa personalité niaise. La petite Karla serait donc de la partie, elle qui selon sa mère aurait peur d'une mouche. M'enfin nous verrons bien. Kassandra s'approcha avec l'assurance qui lui était connu, et Cerry en fit de même avec son air hautain. Peu de mot furent échanger, comme prévu Djes avait détailler l'action prévue par elle et Cerry avant l'attaque. Pendant ce temps Cerry avait trouvé de quoi décuplée sa force et devenir un peu plus puissante, hors de question d'échouer maintenant. Le sang qui coulait dans ses veines étaient celui de son père, mais elle avait trouvé le moyen de duper une des filles de l'ordre de saint ydrilde, ainsi elle avait goutté son sang. Pauvre ignarde. Tout ce qui importait c'est que le sang de Myyr coulait aussi dans ses veines, nul ne pourrait lui résister. Mais c'était provisoire, alors autant se bouger.
Cerry mena la marche aux côtés de l'imposante guérrière. Elle se retourna et demande à Djes si Kayys était toujours seule. Djes lui adressa un sourire charmeur et d'une voie assurée, ce matin elle était seule. Voilà plusieurs jours qu'ils ne la surveillent plus. C'est parce qu'elle est trop faible et ne représente plus de danger pour eux, pensa Cerry. Elle accèléra le pas, ses talons frappant le sol avec vigueur. Les voilà devant les premiers gardiens. Karla resta derrière, pendant que Kassandra et Djes fonçaient contre la multitudes d'adversaires qui leur faisaient face. Yel et elle faisaient un duo de choc, lui créaient des illusions si forte que les ennemies s'entre tuaient tandis que l'autre maitrisait les dons de la nécromancie à merveille. Danika flottait dans l'air, cerry lui avait imposé un sort pour qu'elle ne pose aucun problème mais puisse ouvrir la dernière porte, elle la dernière Zu Helther. Plusieurs groupes de gardiens tentèrent de les faire rebrousser chemin mais la troupe semblait être intouchable, et tuait sans cesse des cadavres qui s'amoncelaient à leur pied. Cerry du reconnaitre à Karla des dons dans sa profession de moniale. Silencieuse et concentrée, elle guerrissait la moindre blessure. Les choses se compliquèrent à l'abord de la porte. Mais Cerry la sentait, sa mère était là derrière. Elle hurla, rappelant ainsi aux autres que si les ennemies ne mouraient pas sur le champs, ils devraient affronter sa colère. Les haches des guerrières s'entrechoquaient contre les os, le sol, les crânes des victimes. Une lumière bleue maintenue par karla les protégeait. Cerry n'y tenant plus, créa une illusion si grande que tout son être semblait déverser une rafale, une fumée violette l'entoura, ses yeux se vidant. Puis quand elle n'entendit plus aucun bruit elle comprit que tous était mort. Elle tomba à genoux sur le sol, son expérience n'était pas assez grande et elle se fatiguait trop vite, mais qu'importe c'était fini. Tous lui lancèrent un regard inquiet, puis une douce chaleur l'enveloppa. Elle remercia Karla, se relevant, elle puisa dans ses dernières forces pour imposer à Danika de lancer son sort. Les secondes s'égrenèrent trop lentement. Puis dans un grincement la porte s'ouvrit.
Au centre d'une pièce sombre, un corps recroquevillé, une enfant dont la peau était marquée par la souffrance, son regard vide les dévisageait. Elle tenta de murmurer quelque chose mais les forces lui manquait. Yel et Cerry s'approchèrent, elles avaient longuement réfléchie à la mnière d'agir, et maintenant cela relevait du réflèxe. Yel saisit un poignard, mais cerry ne vit pas les gestes qu'elle exécuté ensuite. Son regard était maintenant tendre, et elle dévisageait celle qui gisait au sol. Sa bouche pulpeuse s'approcha de la peau fine du cou de la petite. Elle sentit de legers battements et une voix souffla dans sa tête: sauve moi ma fille. Alors sans réfléchir, poussée par la force du sang de Myyr, elle mordit. Ses dents s'enfoncèrent doucement dans la chair fraiche. Ses yeux devinrent rouge. Sa partie démon ressortait. Elle aspira ce poison qui coulait dans les veines de sa mère. Un goût de pourriture pénétra dans sa bouche mais peu importe. Puis il laissa place à la chaleur du sang de sa mère. Elle fit un signe à Yel qui s'approcha et fit couler son sang le long de la dague du couteau. La pointe de ce dernier appuyé sur la plaie. Le sang de Yel s'infiltra alors dans le corps de la moniale mourrante. Cerry pris la main inerte de sa mère, et elle ferma les yeux. Si près du but, le risque d'échouer était si grand. Tout le monde garda le silence, les yeux rivés sur le corps faibles exposé au clair de lune. Puis les yeux vides du cadavres s'allumèrent de nouveaux. La couleur d'ébène y repris sa place, ses lèvres reprirent la couleur du sang, et sa peau redevint aussi blanche que la neige des hauts sommets.
Ils avaient réussit. Kayys était en vie.
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